L’administration Biden va réunir les familles de migrants séparées
Le nombre de réfugiés admis aux États-unis a finalement été augmenté
WASHINGTON | (AFP) Des familles de migrants séparées sous la présidence de Donald Trump vont commencer à pouvoir se retrouver cette semaine, a annoncé l’administration Biden.
« Aujourd’hui n’est qu’un début. Nous sommes en train de réunir le premier groupe de familles, beaucoup d’autres suivront », a indiqué le ministre de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, dans un communiqué, dimanche.
Il a évoqué sur Twitter le sort de mères « qui ont fui des situations extrêmement dangereuses dans leur pays d’origine et qui sont restées dans des environnements dangereux au Mexique ». « Ces quatre mères pourront serrer leurs enfants dans leurs bras, après tant d’années. »
Sans dire clairement que les familles sont réunies sur le sol américain, les autorités évoquent leurs efforts pour fournir des documents d’entrée aux États-unis.
POLITIQUE PLUS HUMAINE
Le président Joe Biden a promis une politique migratoire plus « humaine » après les années Trump et sa politique dite de « Tolérance Zéro », lancée en 2018.
Elle consistait à ouvrir des poursuites pénales contre toute personne entrée illégalement à la frontière avec le Mexique. Conséquence: des parents ont été placés en détention sans leurs enfants et certaines familles n’ont jamais été réunies.
Les drames vécus par ces enfants ont suscité un tollé jusque dans les rangs républicains, si bien que Donald Trump avait
ordonné d’y mettre un terme.
PROGRAMME D’ADMISSION
Le président américain Joe Biden a finalement décidé hier de faire passer de 15 000 à 62 500 le nombre de réfugiés admis aux États-unis pour l’année en cours, après des atermoiements qui lui avaient valu de vives critiques dans son camp.
« Aujourd’hui, je modifie le seuil d’admission annuel de réfugiés aux États-unis qui passe à 62 500 », a indiqué le locataire de la Maison-blanche dans un communiqué.
Pour l’année suivante, Joe Biden a fixé un seuil de 125 000 réfugiés, tout en soulignant que cet objectif, comme celui de l’année en cours, serait difficile à atteindre en raison du besoin de « reconstruire » le programme d’admission de réfugiés.