LE FIL DES ÉVÉNEMENTS
Plusieurs événements ont contribué à faire paraître la Beauce comme un chef de file de la contestation des mesures sanitaires, au grand dam de la majorité beauceronne qui préférerait une autre étiquette. Le Journal a remonté le fil des événements.
31 MARS
La région de Chaudière-appalaches repasse en zone rouge en raison d’une hausse importante des cas. Pour Lévis, c’est rouge foncé, avec des mesures spéciales d’urgence et d’autres MRC s’ajoutent à la liste les jours suivants.
5 AVRIL
Après Montréal, puis Québec, puis Montréal encore, c’est maintenant la Beauce qui devient l’épicentre de la pandémie, malgré le fait qu’il s’agit d’une région peu populeuse. On y compte plus de 200 cas actifs par
100 000 habitants ; deux semaines plus tard, on grimpera à 675 cas actifs par 100 000 habitants.
14 AU 17 AVRIL
Toute la région de Chaudière-appalaches devient rouge foncé. Malgré cela, la population beauceronne boude le vaccin d’astrazeneca, avec plusieurs doses n’ayant pas trouvé preneur au centre de vaccination de Saint-georges.
Pour convaincre certaines « têtes dures » de se faire vacciner, le ministre de la Santé Christian Dubé se rend personnellement en Beauce. La même journée, une coalition de politiciens, incluant Maxime Bernier, dénonce « l’hystérie COVID ». Quelques jours plus tard, 400 personnes participent à une manifestation anti-masque à Saint-georges, dont plusieurs complotistes.
1ER MAI
Des Beaucerons garnissent les rangs des 30 000 manifestants contre les mesures sanitaires à Montréal, comme l’atteste d’ailleurs une pancarte avec l’inscription « Québec debout ! La Beauce avec vous. »
7 MAI
On apprend qu’il y avait cinq personnes infectées parmi la cinquantaine de passagers dans deux autobus qui ont transporté des manifestants de Lévis vers Montréal.