UN AVENIR INCERTAIN
Malgré son classement patrimonial en 1991, un événement malheureux survient en 2015. En effet, l’église Saint-Jean-baptiste ferme définitivement ses portes aux fidèles et aux amateurs d’architecture religieuse. Ce sont des coûts exorbitants liés à son entretien, mais également un manque de paroissiens pratiquants et de prêtres qui imposent cette décision. Depuis cette date, on tente de lui trouver une nouvelle vocation. Toutefois, lui donner une nouvelle fonction qui ne mettrait pas en péril sa valeur architecturale et patrimoniale constitue un défi de taille.
Un comité de réflexion dirigé par l’historien de l’art John R. Porter analyse actuellement toutes les options de conversion possibles. Pour monsieur Porter, « les milieux culturel, associatif, touristique et scolaire sont des partenaires potentiels. De plus, il souhaite que l’usage futur de l’église soit multiple et profite à la communauté du quartier pour garantir le succès de l’opération ». Depuis peu, l’institut canadien de Québec participe à la réflexion, ce qui est de bon augure compte tenu du succès qu’il a remporté avec la conversion récente de l’ancienne église wesleyenne en Maison de la littérature. C’est à suivre.
Comme l’église n’est plus accessible depuis 2015, nous vous recommandons de vous procurer l’ouvrage Inoubliable
Saint-jean-baptiste, un guide indispensable pour visiter ce bâtiment exceptionnel comme si vous y étiez.
Inoubliable Saint-jean-baptiste, Claude Corriveau et Frida Franco, Septentrion, 221 pages.