CE QU’IL A DIT SUR...
La solitude à l’hôpital
J’ai vu ma fille quatre fois en autant de mois. Je me sentais tellement seul, comme si personne ne pouvait m’aider. J’avais besoin de mes proches. Quand j’ai revu mon ado, c’était un moment très émotif.
Les travailleurs de la santé
faisaient plus que de me donner des soins, ils étaient là pour me supporter moralement et même pleurer avec moi. Avec toute la solitude à l’hôpital, des préposés aux bénéficiaires sont devenus mes confidents.
La culpabilité de sa conjointe
Elle a supplié les médecins de me sauver la vie. Elle se sent très coupable de m’avoir transmis la COVID, même si ce n’est pas de sa faute. Encore aujourd’hui, elle trouve ça difficile et n’a pas repris le travail.
Ceux qui ne croient pas en la COVID-19
C’est triste et désolant. Je raconte mon histoire pour sensibiliser les gens aux dangers du virus et peut-être éviter que certains n’aient à vivre tout ce que j’ai vécu.