LA CHUTE DE JONATHAN-YAN PERREAULT
En 2016, Le Journal révélait que Perreault possédait, à 36 ans, une quarantaine de pharmacies, partout au Québec, mais plusieurs avec des prête-noms. Il était appuyé par la haute direction d’uniprix et par Mckesson.
Une enquête de son ordre professionnel a mené à sa chute, soulevant des pratiques douteuses : réclamations illégales à la RAMQ, vente de médicaments périmés, avantages interdits reçus des pharmaceutiques, fausses ordonnances verbales, en plus d’avoir consommé des substances psychotropes au travail ; il a fait face à 60 chefs d’infraction au code de déontologie.
Il a été radié en 2017 pour 36 ans et condamné à une amende de 142 000 $. Il a renoncé à ses parts dans 40 pharmacies.
Il a aussi été arrêté deux fois pour conduite avec facultés affaiblies.