C’était bien le variant indien à la mine du Nunavut
C’est bien le variant indien de la COVID-19 qui est pointé du doigt dans l’éclosion à la mine de fer Mary River de Baffinland, au Nunavut, qui a forcé l’évacuation de 36 travailleurs à l’aéroport de Saint-hubert, jeudi dernier.
« La Santé publique du Nunavut nous a informés que l’éclosion à Baffinland viendrait en partie du variant du coronavirus (SARSCOV-2) identifié initialement d’inde (B.1.617) », a indiqué la minière dans une note du 12 mai obtenue par Le Journal.
« Préoccupant » selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), le variant indien se propage si vite dans certains coins du monde qu’il fait craindre le pire, comme en Angleterre, où il menace la levée des restrictions.
Au Québec, on comptait à peine 11 cas en date de vendredi dernier, selon l’institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
On ignore combien des 36 travailleurs rapatriés la semaine dernière à l’aéroport de Saint-hubert sont infectés par le variant indien.
LIEU GARDÉ SECRET
Joint par Le Journal hier, Dany Gagnon, vice-président de Chrono Aviation, a confirmé que son équipe ayant pris part à l’expédition était en quarantaine.
« Notre équipage complet de six personnes est en quarantaine : nos deux pilotes, nos deux agents de bord, notre mécanicien volant et une infirmière », a-t-il affirmé.
Dany Gagnon n’a cependant pas été en mesure de dire où ses travailleurs faisaient leur quarantaine.
« J’ignore à quel endroit ils sont. C’est la Santé publique qui s’est occupée de cela. J’imagine que c’est à un lieu gardé secret », a-t-il affirmé.
« Ils vont être testés au moins trois fois avant de pouvoir revenir en poste. Ils sont payés pendant ce temps-là », a-t-il conclu.
Hier, la minière Baffinland a refusé de répondre aux questions du Journal en le renvoyant à la Santé publique du Nunavut, qui n’a pas pu fournir de détails.