Les échos de Bergie
Groulx prêt à écouter
L’entraîneur du Crunch de Syracuse, Benoit Groulx, a signé une prolongation de contrat la semaine dernière, mais n’a pas hésité à dire en entrevue qu’il était prêt à faire le saut chez les professionnels et qu’il écouterait les offres. J’aime ça ! Groulx fait partie des nombreux entraîneurs québécois qualifiés dans la Ligue américaine de hockey qui sont prêts à obtenir une chance dans le grand circuit. Je l’ai toujours dit : il ne faut pas attendre l’appel, mais le provoquer. La valse des entraîneurs est amorcée dans la LNH et ça va se poursuivre dans les prochaines semaines. J’espère que Groulx, comme Joël Bouchard, Pascal Vincent et même Patrick Roy, sera proactif et tentera d’obtenir des entrevues.
Suspension méritée
Le coup de l’attaquant de l’avalanche du Colorado Nazem Kadri sur le défenseur des Blue de St-louis Justin Faulk, mercredi, n’a pas sa place dans le hockey, et j’espère que la LNH sévira. Je dis j’espère, parce qu’au moment d’écrire cette chronique, la ligue n’avait toujours pas statué. C’était un geste purement intentionnel qui visait à blesser un adversaire. La Ligue nationale de hockey n’a pas d’autre choix que d’intervenir après le tollé qu’avait soulevé la non-suspension de Tom Wilson il y a quelques semaines.
Fleury et Huberdeau
Je profite souvent de cette chronique pour faire rayonner le talent d’ici. Cette semaine, je ne peux passer sous le silence le brio du gardien de but des Golden Knights de Vegas Marc-andré Fleury et de l’attaquant des Panthers de la Floride Jonathan Huberdeau. Dans le cas de Fleury, il a été extraordinaire lors des trois premiers matchs de son équipe face au
Wild du Minnesota, tandis qu’huberdeau est devenu le joueur-clé des Panthers avec Aleksander Barkov. Ses trois passes dans le match no 3 ont permis à l’équipe de la Floride de revenir dans la série face au Lightning de Tampa Bay. Quel plaisir de voir des petits gars de chez nous faire partie de l’élite de leur sport.