Sur la voie du ZÉRO DÉCHET
Leader en matière d’environnement, la Ville de Lévis annoncera très bientôt une stratégie audacieuse qui la transportera sur la voie du mouvement zéro déchet.
Lévis fait si bonne figure quant à ses performances environnementales, qu’elle s’est hissée au premier rang des villes de 100 000 habitants et plus du Québec pour avoir éliminé le moins de déchets par résident en 2016.
La protection de l’environnement est donc une valeur déjà bien gravée dans le coeur des Lévisiens et Lévisiennes. 90 % d’entre eux manifestent d’ailleurs un intérêt pour ses enjeux, selon un sondage réalisé par la firme Léger en 2020.
« Comme nos gens ont été les premiers à atteindre de hauts sommets dans le recyclage, on est convaincu que notre population pourrait participer à cette élimination à la source », souligne le maire Gilles Lehouillier, et ce, en rejoignant le mouvement zéro déchet. « On a fait une expérience avec une trentaine de familles, et c’est très concluant », dit-il. Les baisses observées se situaient alors entre 12 % et 31 %, et le taux de satisfaction des participants à l’égard de leur transition vers le zéro déchet atteignait 96 %.
NOUVELLES STRATÉGIES
Portée par cette volonté des citoyens de poser des gestes concrets pour l’environnement, la Ville va plus loin. « Au lieu de se doter de gros équipements de biométhanisation pour transformer les déchets en biomasse, équipements qui prennent énormément de volume pour devenir rentables », une contradiction selon le maire, « on devrait annoncer très bientôt une stratégie super audacieuse, qui va toucher carrément une nouvelle gestion des déchets. Le zéro déchet, on commence à y croire de plus en plus à Lévis », dit-il.
Par ailleurs, la Ville dévoilera sous peu sa politique environnementale, qui, par le biais de consultations publiques, a donné une voix à sa communauté. Ses préoccupations enrichiront ainsi cette politique, concernant notamment la conservation des milieux naturels et des arbres en milieu urbain, la lutte et adaptation aux changements climatiques, la mobilité alternative, la présence de parcs urbains sur le territoire, la consommation responsable et la réduction des nuisances de bruits ou d’odeurs.