Plus de plaintes concernant les courtiers
Avec le marché immobilier qui est en pleine ébullition en ce moment, l’organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) reçoit plus de plaintes et d’appels de la part du public.
« Depuis le début de l’année 2021, on a 17 % plus de demandes d’assistance que l’année dernière, c’est quand même considérable et c’est évidemment lié au phénomène de la surchauffe immobilière », soutient Me Christine Champagne, vice-présidente encadrement pour L’OACIQ.
Cette organisation, qui est responsable de délivrer les permis d’exercice aux courtiers, a pour rôle de protéger le public, d’encadrer les courtiers dans leur pratique et de recevoir les doléances du public.
SANCTIONS DISCIPLINAIRES
« Ça peut aller jusqu’à une procédure judiciaire qui va être entendue par le comité de discipline et qui va [déterminer] si le courtier est coupable ou non des infractions qui lui sont reprochées. Le comité peut imposer une sanction qui peut aller jusqu’à la révocation du permis », explique Me Champagne.
L’organisation a d’ailleurs lancé de nouvelles initiatives de sensibilisation et de surveillance de la surchauffe du secteur immobilier, comme l’obligation pour les courtiers résidentiels de suivre une formation sur les enjeux de la flambée.
L’OACIQ a aussi fait un rappel des règles déontologiques à ses membres.
L’organisation emploie également des clients-mystères qui iront rencontrer des courtiers incognito pour s’assurer que les règles sont bien appliquées.