Pénurie de main-d’oeuvre... et de bâtons
L’achalandage important des clubs de golf qui a redonné vie à une industrie qui battait de l’aile a causé une pénurie de bâtons, alors que la main-d’oeuvre est toujours difficile à aller chercher.
« On a perdu de nombreux employés à temps plein, on n’a pas eu le choix de donner une partie de notre travail de tonte et d’entretien à une entreprise privée. Il y a définitivement une pénurie », soutient le propriétaire de Golf Beauport, Jacques Bélanger.
Encore à la recherche de main-d’oeuvre, M. Bélanger affirme que le recrutement est difficile.
Le directeur général du Golf de la Faune, Christopher Perreault, fait le même constat. Selon lui, la Prestation canadienne d’urgence (PCU) est en partie responsable de cette problématique.
« Quand tu as reçu 2000 $ par mois à ne rien faire, c’est difficile de te lever tôt le matin pour travailler à 15 $ l’heure », dit-il.
HEUREUX PROBLÈME
À cela s’ajoute une pénurie de bâtons de golf, qui sont de plus en plus difficiles à trouver. Au
Golf Beauport, il n’est plus possible de se procurer un bâton gaucher.
« Les entreprises se sont basées sur les chiffres de 2019 pour produire leur équipement, alors on en a manqué durant toute la saison l’an dernier. Et le retard n’a toujours pas été comblé », explique M. Bélanger.
Ce dernier convient tout de même qu’il s’agit d’un « heureux problème », étant donné que l’engouement de ce sport est directement responsable de celui-ci.