Le Journal de Quebec

Pénurie de main-d’oeuvre... et de bâtons

- JÉRÉMY BERNIER

L’achalandag­e important des clubs de golf qui a redonné vie à une industrie qui battait de l’aile a causé une pénurie de bâtons, alors que la main-d’oeuvre est toujours difficile à aller chercher.

« On a perdu de nombreux employés à temps plein, on n’a pas eu le choix de donner une partie de notre travail de tonte et d’entretien à une entreprise privée. Il y a définitive­ment une pénurie », soutient le propriétai­re de Golf Beauport, Jacques Bélanger.

Encore à la recherche de main-d’oeuvre, M. Bélanger affirme que le recrutemen­t est difficile.

Le directeur général du Golf de la Faune, Christophe­r Perreault, fait le même constat. Selon lui, la Prestation canadienne d’urgence (PCU) est en partie responsabl­e de cette problémati­que.

« Quand tu as reçu 2000 $ par mois à ne rien faire, c’est difficile de te lever tôt le matin pour travailler à 15 $ l’heure », dit-il.

HEUREUX PROBLÈME

À cela s’ajoute une pénurie de bâtons de golf, qui sont de plus en plus difficiles à trouver. Au

Golf Beauport, il n’est plus possible de se procurer un bâton gaucher.

« Les entreprise­s se sont basées sur les chiffres de 2019 pour produire leur équipement, alors on en a manqué durant toute la saison l’an dernier. Et le retard n’a toujours pas été comblé », explique M. Bélanger.

Ce dernier convient tout de même qu’il s’agit d’un « heureux problème », étant donné que l’engouement de ce sport est directemen­t responsabl­e de celui-ci.

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