Le Journal de Quebec

Les sentiers du Québec sont pris d’assaut

- DIANE TREMBLAY

Au Québec, on compte plus de 150 sites, offrant plus de 2500 km de sentiers, où il est possible de pratiquer le vélo de montagne et des joueurs s’ajoutent dans le marché.

« Depuis quelques années et en particulie­r depuis la pandémie, on note un engouement sans failles pour le vélo de montagne. Je fréquente pas mal les sentiers et je n’ai jamais vu autant de monde », affirme Jacques Sennéchael, rédacteur en chef du magazine Vélo Mag.

Alexandre Lemerise, directeur adjoint du centre de vélo de montagne Empire 47, situé à Lac-delage, en banlieue de Québec, abonde dans le même sens.

« Le vélo de montagne s’est démocratis­é surtout parce que la technique de constructi­on de sentiers a beaucoup changé. Les sentiers sont beaucoup plus accessible­s qu’avant », souligne M. Lemerise.

Plusieurs centres de vélo de montagne ont enregistré une augmentati­on de 50 % à 75 % de leur achalandag­e l’année dernière.

« En 2019, on a vendu 2200 passes de saison. Dans le temps de le dire, on est monté à 3800 l’été dernier », ajoute-t-il.

Toute proportion gardée, il n’existe pas plus d’accidents en vélo de montagne que dans d’autres sports, soutient M. Lemerise qui cite entre autres le hockey.

« En comparaiso­n, je vous le dis, on n’est vraiment pas un sport dangereux », dit-il.

NOUVEAUX JOUEURS

En plus des investisse­ments pour améliorer les infrastruc­tures existantes aux quatre coins du Québec, de nouveaux joueurs font leur apparition dans le marché. C’est le cas du nouveau centre de vélo de montagne et fatbike qui ouvrira à Montebello, en Outaouais, le 24 juin prochain.

« Il y a beaucoup de demandes et il y a peu d’offres dans notre secteur. Pourtant, Montebello est l’un des premiers endroits au Québec qui a développé ce sport dans les années 1980 », affirme Sylvain Bourgeois, porte-parole de Montebello Vélo de Montagne.

M. Bourgeois, qui est pompier de profession, affirme que rien n’a été laissé au hasard dans l’aménagemen­t des pistes pour assurer la sécurité des usagers.

« On répond à des spécificat­ions vraiment strictes pour la couverture d’assurance en responsabi­lité civile. Il n’y a rien qui est négligé. On veut que les gens vivent une belle expérience et qu’ils reviennent nous voir », a déclaré M. Bourgeois.

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PHOTO COURTOISIE Bien que le vélo de montagne soit un sport plus accessible, il n’empêche qu’il comporte des risques de blessures, rappelle l’associatio­n d’orthopédie du Québec.

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