La fille aînée de Joyce Echaquan menacée
AGENCE QMI | Marie Wasianna Echaquan Dubé, la fille aînée de Joyce Echaquan, a reçu des menaces de mort lors d’une sortie à Trois-rivières, vendredi. C’est ce qu’a indiqué l’avocat de la famille de Joyce Echaquan, Me Patrick Martin-ménard, hier.
« C’est clair que c’est un événement extrêmement troublant, totalement inacceptable pour la famille », a-t-il déclaré en entrevue à LCN, tout en précisant qu’il s’agissait « de menaces verbales essentiellement, des menaces de mort ».
GARDER LA TÊTE HAUTE
Plus tôt dans la journée, le Conseil de la Nation attikamek (CNA) avait déclaré, dans un communiqué, que « devant cet événement inacceptable, la famille serre les rangs et continue d’avancer la tête haute ».
« Il est inacceptable que des propos violents et discriminatoires ou encore des comportements haineux viennent dévier les objectifs de vérité et de réconciliation au coeur des procédures », a ajouté le CNA.
De son côté, la police de Trois-rivières a confirmé avoir reçu une plainte de harcèlement criminel de la part d’un membre de la famille de Mme Joyce Echaquan, décédée en septembre 2020.
« Les événements seraient survenus vendredi en après-midi. À ce moment, un individu aurait tenu des propos harcelants à l’endroit de la victime. Les patrouilleurs ont rapidement rencontré celle-ci afin de rédiger la plainte et récupérer des informations qui pourraient permettre d’identifier le suspect », a indiqué la police de Trois-rivières.
AUCUNE ARRESTATION
Aucune arrestation n’a été effectuée dans ce dossier et une enquête a été ouverte. Me Martin-ménard a tenu à souligner que la famille avait « confiance que tout va être fait par les policiers pour rapidement appréhender la personne concernée ».
« Au contraire des autres témoins entendus lors des audiences, la famille n’a reçu aucune protection spéciale des forces de l’ordre lors de sa présence quotidienne au palais de justice de Trois-rivières. Suite à cet incident, une sécurité accrue pourrait être demandée lorsque les audiences de l’enquête publique reprendront, mardi », a déploré le Conseil de la Nation attikamek.