Un bal des finissants ?
Présentement, tous les jeunes de secondaire 5 du Québec se posent la même question : aurai-je droit, cette année, à mon bal de finissants ?
Être privé de ce petit moment parmi les grands dans une vie, cette récompense de l’effort en forme de cérémonie soulignant l’entrée dans l’âge adulte, ça illustre bien le genre de sacrifices auxquels nous avons dû nous astreindre depuis un an. On n’en meurt pas, mais on s’en souvient longtemps !
Aussi, comme citoyens bientôt post-covidiens, notre empressement à vouloir nous déconfiner me rappelle un peu ces jeunes qui rêvent à leur bal.
SUR LEUR 36
Comme de grands ados qui se mettent sur leur 36, on ressort notre « linge dur », ce pantalon ou cette chemise moins confortable, mais qui nous va si bien et qui était sorti de notre routine de pandémie.
On se demande qui nous accompagnera pour cette grande soirée, on se demande qui seront nos premiers invités pour un barbecue.
On réfléchit à ce qu’on rêverait de manger, quand on regarde le menu des restaurateurs dont on pourra enfin goûter le travail en salle plutôt qu’en « pour emporter ».
Surtout, le grand débat de ce genre d’activités, orchestre ou « DJ » pour une soirée à ne pas oublier ? Et vous, pour votre première sortie, ce sera le Festif! de Baie-saint-paul ou une fête de quartier ?
ENCORE UN PEU DIFFÉRENTS
Oui, comme les diplômés du secondaire, les diplômés de la COVID – cohorte de la 3e vague – espèrent bien célébrer la fin de leurs efforts, sous les auspices du directeur Horacio et du doyen Legault.
Mais, attention, ce dernier l’a dit, l’été, cette année, doit rimer avec « petits partys ».
Aussi, c’est bien possible que si nos jeunes ont un bal, il sera encore un peu différent de celui des années passées, en plus petits groupes, avec un masque et sans danses collées.
Il le faut bien, pour pouvoir revenir, non pas à la normalité, mais bien à la festivité, un moment d’exception pour se récompenser.