Maxime Bernier arrêté et menotté par la GRC
Le chef du Parti populaire ne s’est pas isolé à son arrivée au Manitoba
Même si la pandémie faiblit en intensité, les opposants aux différentes mesures ne baissent pas les bras, alors que Maxime Bernier a été arrêté au Manitoba et qu’une radio beauceronne a décidé de boycotter une publicité sur le libre choix pour la vaccination.
Le chef du Parti populaire du Canada (PPC) a été arrêté et menotté hier lors d’une manifestation contre le confinement dans le village de St-pierre-jolys, au Manitoba. M. Bernier n’a pas résisté.
La GRC affirme qu’il était au courant des ordonnances sanitaires et avait déjà reçu une contravention.
Le fait de continuer à enfreindre les ordonnances de santé publique en vigueur a mené à son arrestation, selon le corps policier.
On lui reproche de s’être rassemblé dans un lieu public extérieur et d’avoir omis de s’isoler, conformément à l’ordonnance, à son arrivée au Manitoba. Maxime Bernier est présentement en tournée dans cette province.
Dans un communiqué en soirée, le PPC a soutenu que son chef « a été arrêté injustement sur des accusations qui violent ses droits constitutionnels ».
PUBLICITÉ REJETÉE
Dans un autre dossier, la station de Saint-georges MIX 99,7 a choisi de ne pas diffuser une publicité sur le libre choix pour la vaccination. « On ne voulait pas d’un Beauce bashing inutile », a affirmé Hugues Létourneau, directeur de la station.
Dans la publicité, Solidarité Parents soutient que « le vaccin ARN est expérimental et qu’il représente un acte médical qui peut impacter l’intégrité physique d’une personne », des affirmations contredites à maintes reprises par les autorités de santé publique.
« Les dernières semaines n’ont pas été faciles entre les médias et la Beauce. Alors, on ne voulait pas que la Beauce écope encore », a ajouté M. Létourneau.
Qualifiés de « têtes dures » et de « difficiles à convaincre » par le ministre de la Santé, Christian Dubé, les Beaucerons ne voulaient pas avoir à revivre ces critiques.
« Ce sont des revenus publicitaires qu’on perd, mais on préfère avoir une région qui rayonne plutôt que de se faire taper dessus. »
DÉPLIANTS CONTROVERSÉS
Par ailleurs, des parents d’ados et des écoles ont dénoncé un mouvement québécois qui distribue des dépliants visant à « effrayer » et dissuader les jeunes de recevoir un vaccin contre la COVID-19.
Ces tracts contre la vaccination sont distribués dans plusieurs villes de la province par des bénévoles, entre autres, devant des écoles secondaires.
« À première vue, ça ressemblait vraiment à un pamphlet gouvernemental », déplore Jean-félix Bérubé, 17 ans, qui fréquente la Polyvalente de Saint-jérôme.
Au Québec, un jeune peut consentir à recevoir un vaccin ou le refuser à partir de 14 ans.