Quand la honte fait place à la fierté de son corps
Une adolescente de 16 ans veut lancer un message d’espoir aux jeunes Québécois souffrant d’obésité infantile qui ont dû composer avec l’isolement durant la pandémie.
« Des fois, je me regardais dans le miroir et je ne me trouvais pas belle et que je n’avais pas un bon poids, alors que j’étais en santé », dit l’ado dont le diagnostic d’obésité infantile remonte à août 2019.
« On est beaucoup sur les réseaux sociaux de nos jours. Voir les
Kylie Jenner de ce monde, voir toutes ces filleslà, ce n’est pas tant facile que ça, parce qu’au fond, ce n’est pas ça la beauté. […] Toutes formes de corps sont belles, tant que t’es en santé », ajoute-t-elle.
Si le diagnostic d’obésité peut être un coup du, Marième Sagna veut se faire rassurante.
« On va vraiment avoir honte au début, mais c’est de voir le positif dans toute cette situation, mentionne-t-elle. J’ai la chance d’être atteinte d’une maladie que je peux guérir facilement. »
La résidente de Saint-césaire a notamment traversé cette période trouble avec l’aide de ses parents et de ses amis.
Le surpoids en bas âge peut devenir un fardeau à court comme à long terme, tant sur le plan psychologique que physique.
L’accompagnement d’experts permet de ramener l’enfant sur le droit chemin.
« On focusse davantage sur l’acquisition de bonnes habitudes [plutôt] que qu’est-ce qu’on voit sur une courbe de santé, comme la diminution de poids », fait savoir la Dre Julie St-pierre, pédiatre.