Le Journal de Quebec

Sur la voie de l’autonomie

Ateliers de réparation de vélo communauta­ires

- AMÉLIE DESCHÊNES

La peur de connaître un bris mécanique et de ne pas pouvoir y remédier soi-même, peut freiner les ambitions de certains cyclistes au moment de planifier leur prochaine excursion en vélo. Heureuseme­nt, les ateliers de réparation communauta­ires sont là pour les engager sur la voie de l’autonomie !

Les cyclistes membres (à faible coût) de ces ateliers de réparation communauta­ires ont accès à tous les outils nécessaire­s à l’entretien d’un vélo, à un espace de travail et à l’assistance d’un bénévole qui partagera avec eux ses connaissan­ces. De plus, ils peuvent obtenir des pièces de remplaceme­nt neuves ou usagées à prix raisonnabl­es, car ce sont également de hauts lieux de réutilisat­ion et de recyclage.

À Québec, on retrouve entre autres Vélo Centrix, un OBNL dont la mission est de soutenir la culture du vélo urbaine et utilitaire en s’impliquant dans différente­s activités. La principale étant son atelier de réparation situé sur la rue des Sables, près de la rivière Saint-charles à Limoilou, qui accueillen­t les cyclistes désirant prendre soin de leur monture eux-mêmes.

« Ça ouvre ensuite la porte à des projets de vélo, car les gens se sentent plus en confiance d’aller plus loin, de faire plus de vélotouris­me », explique Boromir Vallée Dore, trésorier du conseil d’administra­tion de Vélo Centrix, car ils ont appris comment réparer une crevaison ou ajuster les freins, par exemple.

RESTER EN SELLE

Qu’ils ne possèdent aucune connaissan­ce mécanique ou qu’ils soient agiles avec les outils et les techniques de réparation de vélo, tous les cyclistes sont les bienvenus. La plupart de ces ateliers « en sont même venus à faire des quarts réservés aux femmes, car ces lieux traditionn­ellement plus masculins, peuvent avoir un effet intimidant pour elles », indique Magali Bebronne, directrice des programmes chez Vélo Québec.

« On garde les gens en selle », estime Mme Bebronne. Car lorsqu’on roule et qu’il y a quelque chose qui « coince, qui couine, qui est plus forçant, on a moins de fun », dit-elle. Mais lorsqu’une personne est capable de régler ces soucis, elle profite pleinement de ce plaisir qu’apporte le cyclisme, en plus de désengorge­r d les boutiques de vélos qui peuvent se concentrer sur des réparation­s plus sérieuses.

Puis, au-delà de la mécanique, c’est toute une communauté de mordus de vélos qui se côtoient dans les ateliers communauta­ires, partageant leur passion, leurs expérience­s, leurs voyages, leurs trucs et e conseils divers, etc., gardant leur sport préféré plus vivant que jamais !

BORNES DE RÉPARATION

Puis en cours de route, si un pépin survenait, les cyclistes pourraient se rendre à une borne de réparation leur permettant de limiter le nombre d’accessoire­s à traîner. Tout comme les ateliers de réparation communauta­ires, elles sont répertorié­es dans l’onglet Boîtes à outils du site internet de Vélo Québec au velo.qc.ca. Plusieurs outils utiles y sont attachés à l’aide de câbles, et il y a un endroit pour accrocher son vélo en hauteur, afin de le réparer plus aisément.

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