Le Journal de Quebec

Souvenirs du rituel des soirées Passe-partout

- YAN LAUZON

Issu de la génération Passe-partout, Marc-andré Fortin laisse la télévision occuper une grande place dans sa vie, particuliè­rement le petit écran d’ici. Le chanteur est emballé par ce qui se fait chez nous. Marc-andré, quelles émissions jeunesse t’ont marqué ?

Je suis pas mal de la génération Passe-partout. D’aussi loin que je me souviens, c’était le rituel chaque soir : on mangeait, puis on avait le droit d’aller écouter Passe-partout dans le salon, avec mon frère. C’était tout le côté éducatif, ludique et drôle. Les chansons interpelle­nt n’importe quel enfant.

Et plus tard ?

J’ai beaucoup aimé Bibi et Geneviève. J’étais un grand « fan » de Bibi : je participai­s aux concours de dessins. Ça veut tout dire ! Plus tard, j’étais un grand adepte des Intrépides. Ç’a été rediffusé sur Unis TV pendant la pandémie, et j’ai crié quand j’ai vu ça. Une petite journée de plus, tu te tapes un épisode des Intrépides et ça « fait la job ». J’ai tellement écouté ça que je les connais encore par coeur aujourd’hui.

Est-ce que la télévision avait une vocation très familiale chez toi ?

La télé était toujours ouverte chez nous. Mes parents travaillai­ent le jour. Donc, jeunes, on se faisait garder chez ma gardienne. La télé était aussi très présente là. Le soir, ma mère regardait du téléroman, mon père écoutait le hockey dans le sous-sol. Il y avait toujours quelque chose en bruit de fond. On enregistra­it les émissions et on les écoutait avant de se coucher. Ça faisait partie du quotidien, du rituel. J’écoutais beaucoup de choses : Chambres en ville, Chop Suey… Encore aujourd’hui, je suis comme ça. J’écoute des séries québécoise­s et beaucoup de trucs. Je me rends compte que ça prend beaucoup de temps dans une vie, mais des fois, il faut se changer les idées et être diverti, parce qu’on fait de la bonne télé. J’en profite pleinement.

Y a-t-il une prestation ou un artiste à la télé qui t’a incité à devenir chanteur ?

Ce n’est pas une personne précise, mais on écoutait beaucoup les galas comme le Gala de L’ADISQ et les Metrostar, dans le temps. Les prestation­s musicales, les présentati­ons, l’animation et le « stand-up », il y a quelque chose qui m’intéressai­t beaucoup, là-dedans. Je me disais que j’aimerais faire de la télé, chanter, faire de grands numéros… Je me reconnais là-dedans, et ça m’a amené à participer à Star Académie et à animer Demandes spéciales… Ç’a teinté un peu mon parcours et ma vie.

Marc-andré Fortin fait partie du spectacle Deux, les plus grands duos jusqu’au 7 août, en compagnie de Renee Wilkin et de Margau.

De plus, il rejoindra la troupe de Québec Issime pour les sept dernières représenta­tions de 12 voix/un piano, du 13 au 21 août, au Saguenay. Plus d’infos à revuedeux.com et à quebecissi­me.net

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