Bien joué !
Jeu d’évasion : Le tournoi des champions surprend
Deux ans après le succès-surprise de Jeu d’évasion, le cinéaste américain Adam Robitel rapplique avec une suite plus ambitieuse, plus angoissante... bref encore meilleure que son premier chapitre.
Vous avez loupé le premier film ? Le concept est simple : une bande d’étrangers sont réunis pour participer à un jeu d’évasion dit « extrême ». Mais ce qualificatif ne s’applique pas simplement au degré de difficulté des énigmes. Car rares sont ceux qui réussissent à en sortir vivants.
À noter qu’il n’est pas forcément nécessaire d’avoir vu le premier film pour apprécier celui-ci. Mais on vous conseille tout de même fortement de vous y (re) plonger, ne serait-ce que pour bien en comprendre les tenants et aboutissants de ce nouveau scénario s’appuyant fortement sur les événements du passé.
Car on reprend ici l’intrigue là où elle avait été laissée en 2019. Après avoir survécu – non pas sans grand mal – aux événements du premier film, Ben et Zoey cherchent désespérément des réponses à leurs questions. Qui se cache derrière Minos, la mystérieuse compagnie organisant ces jeux d’évasion meurtriers ?
Leur quête les entraînera jusqu’à New York où ils se retrouveront à nouveau, et contre leur gré, au coeur d’une toute nouvelle série d’épreuves. Et ils ne sont pas seuls. Ils sont, cette fois-ci, joints par d’autres joueurs ayant survécu aux
manigances de Minos.
MÊME FORMULE
Si la formule peut sembler convenue – et elle l’est –, il faut tout de même souligner qu’adam Robitel réussit à reprendre une recette éprouvée sans jamais donner aux cinéphiles un sentiment de déjà-vu. Il parvient à porter son concept au niveau supérieur, notamment grâce à un suspense fichûment bien ficelé, un climat anxiogène soutenu et de nouvelles salles plus complexes, plus dangereuses et nettement plus sophistiquées.
Celles-ci lui permettent d’ailleurs de flirter davantage avec les codes de l’épouvante, empruntant ça et là des univers semblant tout droit sortis de la série d’horreur Décadence.
En effet, ces nouvelles pièces desquelles les joueurs doivent s’échapper sont désormais majoritairement axées sur les sacrifices et la douleur physique. Certes, il est possible de ressortir vivant de chacune d’entre elles. Mais à quel prix ?
Et ça, ça joue habilement avec les nerfs des cinéphiles. On ne le cache d’ailleurs pas: Jeu d’évasion: Le tournoi des champions nous a contre toute attente tenus sur le bout de notre siège jusqu’à l’arrivée du générique. Voilà un exploit que très peu de films ont réussi dans les derniers mois. Bref, bien joué ! Jeu d’évasion : le tournoi des champions Un film de Adam Robitel. Avec Logan Miller, Taylor Russell et Indya Moore