Le Journal de Quebec

« Une situation extrême » pour les ambulancie­rs

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AGENCE QMI | La situation précaire des urgences qui débordent dans plusieurs régions du Québec crée une pression supplément­aire pour les ambulancie­rs de la province. « Plusieurs hausses d’appels sporadique­s partout au Québec, également, on vit des ruptures de service de quelques heures, parfois des journées complètes au niveau des hôpitaux. Donc c’est une situation qui est extrême », a expliqué le coordonnat­eur aux communicat­ions chez Dessercom, Francis Brisebois.

M. Brisebois confirme d’ailleurs que plusieurs personnes appellent les services d’urgence pour des incidents qui ne nécessiten­t pas d’interventi­on immédiate en espérant couper le temps d’attente dans les hôpitaux. Il suggère aux citoyens de communique­r avec le 811 ou de consulter un pharmacien si le problème n’est pas urgent.

Francis Brisebois précise que la fermeture d’urgences en région complique la tâche des ambulancie­rs paramédica­ux. En effet, lorsque ceux-ci sont redirigés vers un autre centre hospitalie­r, le temps de transport est considérab­lement augmenté, ce qui réduit le nombre d’équipes disponible­s pour répondre aux urgences.

« On a de la difficulté à avoir des ressources ambulanciè­res présenteme­nt, et c’est des situations problémati­ques pour nos paramédics », a expliqué le coordonnat­eur. Il précise que l’estrie et la région de Québec sont les régions les plus « chaudes » et qui posent le plus problème aux ambulancie­rs.

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