Le Royaume-uni lève les restrictions malgré une flambée de cas
LONDRES | Malgré une hausse des cas de COVID-19, l’angleterre va de l’avant avec son plan de déconfinement où presque toutes les restrictions seront levées à compter d’aujourd’hui.
Même si la COVID a fait 128000 morts au Royaume-uni et qu’on y a recensé 585 000 cas depuis le 1er juillet, Boris Johnson a assuré que c’était le « bon moment » pour procéder à cette étape majeure du déconfinement, rebaptisé « Jour de la liberté », en appelant la population à la vigilance.
Malgré l’opposition de nombre de scientifiques, l’essentiel des dernières mesures encore en place est levé. Il n’est désormais plus obligé par la loi de porter un masque dans les transports et les lieux publics. Le gouvernement, qui insiste sur la responsabilité individuelle, y recommande néanmoins le port du masque.
Le premier ministre britannique Boris Johnson a luimême dû se placer en isolement jusqu’au 26 juillet après avoir été en contact avec le ministre de la Santé, qui a été déclaré positif.
AUTOMNE REDOUTÉ
Par ailleurs, le médecin-chef des ÉtatsUnis, le Dr Vivek Murthy a déclaré hier être « profondément préoccupé » quant à la situation de la COVID-19 dans le pays à l’automne.
« Je m’inquiète de ce qui nous attend, parce qu’on assiste à une hausse des nouveaux cas, surtout chez les personnes non vaccinées », a-t-il confié sur CNN.
Or, « des millions de personnes ne sont toujours pas vaccinées dans ce pays », a ajouté sur ABC le médecin-chef qui, à ce titre, est l’un des porte-parole du gouvernement sur les questions de santé publique.
Évoquant les pics de contamination dans les États du Sud, comme l’arkansas ou le Missouri, où les réticences au vaccin sont plus fortes, il a estimé qu’ils ne pourraient pas être infléchis si les gens n’acceptaient pas de recevoir les injections. Le variant Delta serait en cause dans cette flambée de cas.
Après plusieurs mois de baisse de la propagation de la COVID-19, le nombre de cas aux États-unis a augmenté de manière spectaculaire de 135 % lors des deux dernières semaines, alors que la campagne de vaccination a beaucoup ralenti, ce qui fait craindre le pire.