CE QU’IL FAUT RETENIR
UNE COLLISION PRÉVISIBLE
De ce Grand Prix de Grande-bretagne, on retiendra évidemment cet accident impliquant les ténors de la F1, Max Verstappen et Lewis Hamilton, dès le premier tour.
À qui la faute ? Les commissaires ont jugé que le Britannique avait causé la violente sortie de piste de son rival. La pénalité de dix secondes ne l’empêchera toutefois pas de remporter la course devant un public conquis d’avance. Pour une huitième fois à Silverstone.
Cette collision était pourtant prévisible. Les deux grands rivaux se sont adonnés à des chassés-croisés plutôt dangereux avant l’impact. Mais, la course est ainsi faite. S’il fallait punir chaque pilote pour un dépassement, ce ne serait plus de la course.
Le départ d’une épreuve de F1 est le moment fort d’un Grand Prix. Et le premier tour est propice aux contacts. La démarche n’est pas de défendre Hamilton, mais disons que la définition d’un « accident de course » peut prendre tout son sens. Et nous ne sommes pas les seuls à le prétendre ainsi.
PÉREZ EN BON COÉQUIPIER
Parti en fond de grille après une course sprint difficile la veille, Sergio Pérez s’est comporté en coéquipier modèle. À bord de sa Red Bull, il n’a pas hésité à effectuer un troisième arrêt aux puits de ravitaillement, pour tenter de réaliser le tour le plus rapide en course et donc de priver Hamilton d’un point supplémentaire. Mission accomplie pour le Mexicain.
LATIFI A SOUFFERT
L’histoire se répète pour l’écurie Williams, dont les deux pilotes sont toujours à la recherche d’un premier point en 2021. Nicholas Latifi a rallié l’arrivée au 14e rang, alors que son partenaire, le Britannique George Russell, s’est contenté de la 12e place.
« La température très chaude a rendu cette course très éprouvante physiquement, a reconnu le Canadien. Il aurait été difficile de faire mieux. »