Une aide de 2,3 M$ pour la préservation
La paroisse de Limoilou et son locataire Machine de Cirque, ont obtenu un soutien financier de 2,3 M$ pour la première partie du projet de préservation de l’église Saint-charles-de-limoilou.
Les nouveaux occupants de l’endroit verront donc les premiers travaux dans l’ancien lieu de culte.
En novembre 2020, l’organisme Machine de Cirque était devenu locataire de l’immeuble pour les trois prochaines années.
La subvention provient d’une entente entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Québec.
« On avait besoin d’un endroit. Nous avons une entente de collaboration avec la Fabrique qui nous permet de continuer le projet de préservation et de lui donner une vocation. On veut créer un lieu de création multidisciplinaire », explique le directeur général de Machine de Cirque, Vincent Dubé.
CLOCHERS ET FAÇADE
Depuis décembre dernier, l’église a été très utile. Productions, entraînements, court-métrage, les artistes du groupe ont réussi à traverser la pandémie. Les prochains mois s’annoncent des plus prometteurs aussi.
Plusieurs artistes habitent d’ailleurs le quartier selon le directeur.
« C’est un bel ajout. Le site nous intéresse énormément. Il a beaucoup de potentiel », ajoute M. Dubé.
La paroisse de Limoilou se réjouit aussi de ces premiers investissements, qui serviront principalement à la réfection des clochers et de la façade.
UNE PRIORITÉ
« Pour nous, l a préservation de la vocation communautaire de l’église Saint-charles-de-limoilou est prioritaire et non négociable », a affirmé Diane Dupuis, directrice générale de la paroisse.
Les nouveaux occupants de l’église s’occuperont de la gestion du projet, dont les travaux devraient débuter au printemps 2022.
Machine de Cirque prévoit à l’automne une campagne de financement afin de compléter la réfection.
L’entente de trois ans de Machine de Cirque comprend une option d’achat du bâtiment. Elle permet à la troupe de regrouper sous un même toit l’ensemble de ses activités.
L’organisme Machine de Cirque a été fondé en 2013 à Québec par six passionnés. Depuis 2015, cinq spectacles ont été présentés dans 15 pays.
D’autres lieux de culte désaffectés et menacés de démolition pourraient vouloir imiter ce modèle différent.
« Tant mieux si ça fait des envieux ! Tout projet part d’un modèle ou de gens qui réussissent. C’est comme ça que nous carburons pour passer à travers et croire que c’est possible », termine M. Dubé.