Geneviève Sabourin de retour devant le tribunal
Elle est accusée de voies de fait et de menaces
Geneviève Sabourin, devenue tristement célèbre en 2013 après sa condamnation à six mois de prison dans l’affaire de harcèlement l’opposant à l’acteur américain Alec Baldwin, a encore des ennuis avec la justice, a appris TVA Nouvelles.
« Ce que je vis aujourd’hui, c’est la discrimination qui est conséquente à la médiatisation à New York, et partout sur la planète, de l’affaire Baldwin où j’étais innocente, et je le clame encore », a-t-elle dit hier en entrevue.
La cause qui la concerne cette fois n’a rien à voir avec l’acteur américain. Geneviève Sabourin fait face à des accusations de voies de fait, de menaces et d’entrave au travail d’un constable spécial au palais de justice de Longueuil.
Mme Sabourin était d’ailleurs présente hier matin dans une salle de cour où un juge a fixé sa date de procès à l’automne. Les gestes reprochés se sont produits il y a environ un an.
Mme Sabourin serait devenue agitée dans une salle de cour dans un dossier au civil concernant sa mère atteinte d’alzheimer qu’on devait placer en CHSLD.
Des constables spéciaux seraient intervenus pour la sortir de la salle d’audience.
« On m’a sortie de la salle d’audience en me faisant mal. Et je n’ai pas porté de voies de fait. Ce sont les constables spéciaux qui m’ont presque brisé le bras. […] Ils prétendent le contraire parce que j’ai fait une plainte en déontologie, parce qu’ils m’ont blessée et c’était volontaire pour que je sorte de l’audience », a-t-elle détaillé.
Elle aurait menacé d’utiliser un stylo pour blesser un constable spécial. Elle se défend seule et nie catégoriquement toutes les accusations.
GROS SUR LE COEUR
Si Alec Baldwin avait dit à l’époque que sa vie avait tourné au cauchemar à cause de Geneviève Sabourin, cette dernière affirme aujourd’hui qu’elle paye encore le prix, huit ans plus tard, après qu’un juge de New York l’eut reconnue coupable de traque, de harcèlement, de tentative de harcèlement grave et de tentative d’outrage au tribunal. Elle continue de dire que ce n’est pas vrai.
« C’est facile quand quelqu’un a été stigmatisé dans les médias aux États-unis, partout, de dire ‘‘elle est déjà une stalker, elle a déjà un dossier criminel, et on bâtira tout le reste là-dessus’’. Pourquoi ? Pour leur protection personnelle parce qu’ils sont en faute », a-t-elle assuré en parlant des nouvelles accusations qui pèsent contre elle.