Les fous ont pris le contrôle de l’asile
5000 ouvrages auraient été mis à l’index dans 30 écoles en Ontario
Ça y est.
On est rendu là.
On brûle des livres.
Terminée, l’époque où on disait que le mouvement woke faisait penser au roman de George Orwell, 1984.
Ce n’est pas « comme » 1984.
C’est 1984.
On est dedans. Jusqu’aux dents.
UNE CONSEILLÈRE DE JUSTIN TRUDEAU
Comme nous l’a appris l’excellent journaliste de Radio-canada Thomas Gerbet, un conseil scolaire de l’ontario a « purifié » les bibliothèques de ses écoles.
Près de 5000 livres jeunesse (dont des Tintin, des Astérix et des Lucky Luke) ont été détruits dans un but de « réconciliation » avec les peuples autochtones.
Certains – une trentaine – ont été brûlés lors d’un rituel.
Et leurs cendres, enterrées.
Pour qu’à partir des restes de ces oeuvres honnies, « pousse » un Canada nouveau, plus gentil, plus inclusif.
Tout ça, à la demande de Suzy Kies, une « gardienne du savoir autochtone » qui copréside la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada depuis 2016.
On ne parle pas ici d’une militante exaltée qui divague devant son ordi en mangeant des Doritos, non.
Mais d’une conseillère du gouvernement Trudeau en matière d’affaires autochtones !
LES FAIBLES
Madame Kies a tourné une vidéo dans laquelle elle explique aux enfants – sur des airs de flûte à bec – pourquoi elle a eu la brillante, la merveilleuse, l’extraordinaire idée de brûler des livres lors d’un rituel. Avez-vous écouté son discours ? C’est freakant.
On a l’impression d’entendre un gourou expliquer comment il soigne le cancer de ses patients en les enroulant dans du Saran Wrap.
C’est le même genre de délire.
Que madame Kies se complaise dans ce genre de trip la regarde.
Chacun se médicamente comme il peut.
Mais que des gens qui dirigent un conseil scolaire embarquent dans son délire est ahurissant.
Coudonc, qu’est-ce qui arrive avec les soi-disant « gardiens » de nos institutions ?
La « crème de la crème » qui dirige nos universités, nos musées, nos maisons d’édition, nos organismes subventionnaires, nos festivals, nos diffuseurs publics ?
Un peu de nerf, que diable !
Un peu de discernement ! Tenez-vous debout, bon Dieu ! Faites-vous poser des couilles !
Une colonne vertébrale !
Un cerveau !
Une dignité !
Arrêtez de plier les genoux devant la moindre plainte !
Le moindre courriel !
Le moindre « pouce en bas » sur Facebook !
Lisez La Boétie, batinse !
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. » Ou votre idole de jeunesse, Mao ! « L’impérialisme américain est un tigre de papier. »
Votre manque éhonté de courage et votre peur panique de ne plus être « dans le coup » sont à pleurer.
LE 11 SEPTEMBRE ET MON NOMBRIL
Avez-vous vu les capsules diffusées par Télé-québec pour souligner le 20e anniversaire des attentats du 11 septembre ?
Consternant.
On nous explique que les vraies victimes de ces attentats ne sont pas les hommes et les femmes qui se sont jetés du haut des tours pour échapper aux flammes, non, mais les jeunes Québécois qui portaient des noms à consonance arabe et qui se faisaient demander « d’où ils venaient ».
Ces capsules pleurnichardes et nombrilistes ont été produites, tournées, montées puis diffusées à Télé-québec.
Ça serait à hurler de rire si ce n’était si désolant de niaiserie…
On est rendu là. On brûle des livres.
AGENCE QMI | François Legault a jugé hier « inacceptable » que des livres pour enfants aient été retirés et brûlés dans des écoles ontariennes, tandis que les chefs des partis en campagne électorale à Ottawa sont restés plus nuancés sur leur position.
Près de 5000 ouvrages jeunesse, qui contenaient des propos stéréotypés au sujet des communautés autochtones, ont été retirés des bibliothèques d’écoles francophones du Conseil scolaire catholique Providence, en Ontario, a rapporté Radio-canada hier matin.
Dans le but de se réconcilier avec les Premières Nations, des livres comme Tintin et Le Temple du Soleil, dessinés par Hergé, ont été retirés des bibliothèques d’au moins 30 écoles francophones de ce réseau.
Des ouvrages ont été recyclés, brûlés ou encore enterrés depuis 2019 par le conseil scolaire de l’ontario durant des cérémonies, selon le diffuseur public.
Interrogé à ce sujet, le premier ministre François Legault a trouvé qu’il était « inacceptable » d’en venir à brûler des livres, quel que soit leur contenu. « Pour moi, brûler des livres, c’est un acte atroce », a-t-il précisé.
IMAGES NÉGATIVES
Les chefs libéral, conservateur, néo-démocrate et bloquiste n’ont pas échappé aux questions à ce sujet lors de la 24e journée de campagne électorale.
Albums d’astérix sous le coude, le chef bloquiste Yves-françois Blanchet s’est opposé à cette décision.
« On ne fait pas disparaître les erreurs de jugement du passé en les niant », a soutenu M. Blanchet.
Restant évasif, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) est revenu sur les enseignements qu’il avait pu recevoir sur les Premières Nations lors de sa jeunesse.
« Je pense que j’ai vu des images négatives, des caricatures, une présentation qui ne respecte pas la dignité des communautés autochtones », a expliqué Jagmeet Singh.
Justin Trudeau a pour sa part rappelé que la réconciliation avec les peuples autochtones est « notre responsabilité à tous ». « Je ne suis jamais d’accord à ce qu’on brûle les livres », a-t-il affirmé.
QUESTION ÉVITÉE
Le chef conservateur, Erin O’toole, n’a pas répondu directement aux questions à ce sujet hier matin. Il est revenu sur sa position sur Twitter en après-midi. « Je condamne fermement le brûlage de livres », a-t-il alors écrit.