Cequ’ilsontdit
Klô Pelgag a sorti un des meilleurs albums au Québec l’an dernier et on ne l’entend pas à la radio [commerciale]. Ce n’est pas vrai que je veux écouter du Bon Jovi sept fois par jour.
Quand on demande à un jeune c’est quoi la musique québécoise, il l’associe automatiquement à du rock folk. Parce que c’est ce style-là que les radios ont décidé de jouer. Pourtant, la musique québécoise, c’est plein d’affaires. Mais c’est comme si on n’était jamais sorti de l’année 1995.
Fannie Crépin, présidente de la boîte de gérance Supercool Management et cofondatrice de Musique Bleue J’emboîte le pas de tous ceux qui se mobilisent pour qu’il y ait plus de musique francophone, parce qu’il y a ce rôle de représentation là qui fait en sorte que le public, plus il va en entendre, plus il va s’attacher à Émile Bilodeau, pour un, ou à Marc Dupré et Klô Pelgag, pour d’autres.
Louis-jean Cormier, auteur-compositeur
[lors d’une entrevue en avril dernier] On met beaucoup plus de l’avant la musique francophone à WKND Montréal qu’à Québec. Parce qu’on sait que le marché est très réactif.
On a adapté notre offre en conséquence. On joue beaucoup plus de musique francophone en heure de grande écoute et on l’endosse avec beaucoup de fierté dans le marché de Montréal.
Steven Croatto, directeur de la marque WKND J’adore vraiment ce que fait Fouki, mais il y a d’autre monde que lui [qui peut jouer à la radio]. Il y a d’autre monde que moi aussi. Il n’y a pas juste des gars ou juste des Blancs. On s’attend à ce que les radios privées embarquent aussi dans la diversité de son et proposent à leur public un modèle de leur culture plus représentatif. […] Moi, ça ne me dérangerait pas qu’on me tasse un peu des radios pour r mettre mon chum
Pierre
Hervé
Goulet ou davantage
Sara Dufour. Je trouve que ces gens-là travaillent assez fort. Il faut être capable de leur donner un coup de main.
Émile Bilodeau, auteur-compositeur