Cequ’ilsenpensent
Est-ce qu’il y a de la place pour une station franco sur les ondes FM ? Seraitlle vviable? Je n’ai pas la réponse à ess questions. Notre seule source e revenus, c’est la publicité. Et la publicité est générée par des heures d’écoute. C’est sûr que tous les radiodiffuseurs essaient d’optimiser eeur programmation pour générer e plus d’heures d’écoute possible, e qqui permet de générer des parts de mamarché. […] Est-ce qu’une station
100 % francophone serait en mesure de compétitionner sérieusement avec un joueur bien établi d’un grand marché ?
Steven Croatto (directeur de la marque WKND) Une programmation 100 % francophone, je ne sais pas si c’est souhaitable. Et ce n’est pas ça qu’on demande, nous [à L’ADISQ]. Pour le public québécois, je pense que c’est un plus qu’il y ait une diversité dans les oreilles des gens. On accueille cette diversité de langues là aussi. De trop “ghettoïser” la musique, ce n’est pas à notre avantage.
Solange Drouin (ADISQ) On aimerait faire d’une radio d’état une “radio bleue”. Mais est-ce que ce serait 100 % francophone ?On a des langues autochtones aussi. Ce serait important de les inclure.
Fannie Crépin (Musique Bleue) Ça prendrait du monde motivé, quelqu’un comme Pierre Karl Péladeau, qui aime bien le Québec et le français. Je pense qu’on a le potentiel pour que ça marche. On a de la bonne musique. Mais c’est tellement loin de ce qui se passe en ce moment.
Philémon Cimon (artiste) Est-ce qu’on peut envisager une station franco pour les plus vieux ? Peut-être, mais ça reste une question financière. Les stations de radio veulent rejoindre le plus de monde.
Martin Véronneau (pisteur radio)