Il y a une limite aux pouvoirs d’une bru
Je n’ai pas aimé les sousentendus dans votre réponse à « Mère un jour mère toujours » ce matin. De cette femme qui avait élevé seule son fils et qui avait vécu 30 ans de symbiose avec lui, ils laissaient croire qu’elle aurait eu un comportement abusif.
En quoi la venue d’une bru dans le portrait devrait-elle occulter les années que cette mère avait consacrées à son fils ? En quoi était-il obligatoire pour elle de s’effacer pour céder une place qu’elle avait chèrement méritée ?
Qu’est-ce qui vous incite à penser qu’elle se montre possessive avec un garçon à qui elle a consacré toute sa vie de femme ? Est-ce que ça ne serait pas plutôt à la bru de faire preuve d’ouverture envers sa belle-mère au lieu de l’inverse ?
J’ai eu une belle-fille dans le genre, et ce fut peine perdue d’essayer de la séduire. Elle n’en voulait qu’au portefeuille de mon fils et à son statut social. Pour ça, elle m’a éclipsée du portrait. Si bien que depuis vingt ans, je les vois un gros maximum de trois fois par année.
Cette femme a détruit ce que j’avais construit de beau avec cet enfant qui n’a eu que moi dans sa vie pour le former et lui permettre de gravir les échelons sociaux, comme il l’a si bien fait. Si vous saviez comme je lui en veux ! Ça m’a fait très mal ce que vous avez dit à cette personne, parce que j’avais l’impression que c’était à moi que vous le disiez.
D. B.
Si vous avez pris comme étant personnel un commentaire qui s’adressait à une autre personne, c’est probablement parce que vous vous y êtes reconnue. Et si vous vous y êtes reconnue, c’est que dans votre for intérieur, vous reconnaissez certains de vos torts.
Forte de cette vérité admise, n’auriez-vous pas envie de faire amende honorable auprès de ce couple pour leur permettre de vous accepter enfin dans leur clan familial ? Il n’est jamais trop tard pour bien faire et ça vous permettrait de renouer sainement avec votre fils tant aimé !
Je suis une grand-mère très présente auprès de mes petits-enfants. J’aime parler avec eux, tout comme j’aime suivre leur évolution scolaire et sociale. Vous allez peutêtre me dire que je n’ai que deux enfants, et qu’en tout, ça ne me fait que cinq petits-enfants. Mais rien n’empêche que j’aie un oeil sur eux et que mes enfants fassent pareil, et d’un peu plus proche que moi.
Quand je lis dans Le Journal de ce matin que le gouvernement du Québec va investir des sommes astronomiques dans la création d’une équipe de policiers exclusivement consacrée aux enquêtes virtuelles pour lutter contre la prolifération de la pornographie juvénile en ligne, je tombe en bas de ma chaise.
Encore plus quand je lis que la directrice générale par intérim de la Sûreté du Québec, Johanne Beausoleil, a révélé que son service avait noté une augmentation de
300 % des signalements en matière d’exploitation sexuelle de mineurs, uniquement dans la dernière année.
Je comprends très bien qu’il est nécessaire de lutter contre un tel fléau, mais depuis quand est-ce que c’est au gouvernement de payer pour veiller sur nos enfants ? Où sont-ils les parents de ces jeunes qui se font prendre dans de tels pièges ? J’en ai élevé, des enfants, et je sais qu’il ne faut pas les perdre de vue une seconde si on veut bien accomplir notre devoir auprès d’eux.
Une mamie fière des siens
Ne pas perdre de vue nos enfants avec la prolifération des moyens de communication disponibles de nos jours est une tâche quasi impossible pour les parents. Si j’avais des enfants à ma charge, j’applaudirais cette initiative au lieu de la dénoncer.