La jeunesse veut répéter l’histoire
L’équipe féminine de rugby du Rouge et Or vise une nouvelle conquête canadienne
La formation féminine de rugby du Rouge et Or a connu en 2019 une saison de rêve, première formation à remporter le titre USPORTS dans l’histoire du programme. Le visage de l’équipe a beaucoup changé quand on se transporte deux ans plus tard à l’aube de voir le Rouge et Or commencer sa défense de son championnat canadien.
« Nous avons 25 joueuses qui n’ont jamais vécu l’expérience universitaire. C’est une équipe avec beaucoup de jeunesse, mais c’est la réalité de tous les clubs universitaires. Ça ne peut pas servir comme excuse pour expliquer des performances en deçà de nos attentes », explique d’entrée de jeu l’entraîneur-chef de la formation Kévin Rouet.
Les ambitions de la formation sont donc inchangées 22 mois après avoir réussi l’exploit de devenir la première université francophone à remporter le championnat canadien.
« On veut demeurer championnes, c’est aussi simple que ça. Je ne suis pas stressé par notre jeunesse. Les filles qui arrivent sont talentueuses, ce n’est pas un problème », assure avec confiance le pilote qui pense que la principale concurrence dans le RSEQ proviendra des Gee-gees d’ottawa et possiblement de Concordia et Sherbrooke.
Il y a déjà quelques jeunes joueuses qui ressortent à l’entraînement. Rouet a mentionné qu’il s’attend à de belles choses de la demie de mêlée des Vulkins de Victoriaville, Corinne Fréchette, et d’une autre demie de mêlée des Élans de Garneau, Gabrielle Plourde.
Cependant, la nouvelle joueuse qui risque d’avoir le plus grand impact sur la formation est un peu plus âgée. Marie-pier Fauteux a joué sous les couleurs du Vert et Or de Sherbrooke en 2018 et 2019.
L’étudiante a choisi de passer à Laval pour entamer une maîtrise en criminologie. Elle a réussi à se tailler une place sur la première équipe d’étoiles USPORTS lors de ces deux campagnes et elle flirte avec une sélection dans l’équipe nationale senior.
LEADERSHIP
Avec un club aussi jeune et un peu moins de maturité que prévu, il revient à la capitaine Laurence Chabot d’assumer de nouvelles responsabilités à l’intérieur de l’équipe.
« C’est un rôle stressant, mais en même temps, ça démontre une belle marque de confiance des entraîneurs qui pensent que je peux faire le travail. J’ai réalisé également qu’il y a beaucoup de décisions auxquelles la capitaine a son mot à dire. Je n’avais simplement aucune idée de son importance quand je suis arrivée comme joueuse de première année. »
La joueuse de troisième ligne a également réitéré le message de son entraîneur en affirmant qu’elle était impressionnée par la qualité des jeunes joueuses s’étant jointes au programme.
La réussite de l’équipe passera de facto par cette injection de jeunesse.