Le Journal de Quebec

Merci à Eugenie !

- Englishmuf­fin. Lejournal. woke

J’avais le motton quand Leylah Fernandez a enfin complété sa victoire contre la cinquième joueuse mondiale, Elina Svitolina. J’ai vu la balle d’elina flotter à l’extérieur du terrain et je me suis dit que c’était inespéré de voir une autre Québécoise en demi-finale d’un Grand Chelem.

La veille, elle avait fêté son 19e anniversai­re de naissance. Au cours des deux dernières années, Leylah Fernandez a pris du muscle et acquis beaucoup de puissance. Hier, elle a souvent imposé le rythme dans un match difficile.

UNE INSPIRATIO­N

Il y a sept ans, Eugenie Bouchard atteignait la finale de Wimbledon. La jeune Leylah n’avait que 11 ans.

Quelle influence aura eu la gloire et les exploits d’eugenie Bouchard sur l’enfant qui débutait dans le tennis ? Je suis certain qu’eugenie aura servi d’inspiratio­n.

Sept ans plus tard, voilà Leylah Fernandez en demi-finale à Flushing Meadows au US Open.

Elle devrait encore dire merci à Eugenie Bouchard. À l’aube de la richesse et de la gloire, elle sait exactement ce qu’il faut faire.

Rester humble, continuer à mûrir comme jeune adulte, se méfier des pièges de la célébrité et, j’ose l’écrire, demeurer la jeune femme affable et généreuse qu’on connaît depuis quelques années.

JORGE FERNANDEZ

J’ai lu avec plaisir le splendide texte de Jessica Lapinski hier dans

Son père et entraîneur, Jorge Fernandez, racontait qu’il lui arrivait de se priver de souper pour pouvoir payer les frais de voyage et d’entraîneme­nt de sa fille. Mais il l’a raconté avec humour… et amour, et Jessica, avec une plume merveilleu­se, m’a fait partager les émotions et les pensées de M. Fernandez.

Et puis, le plaisir de voir gagner Leylah Fernandez a un côté nouveau. Elle est une de ces nouvelles Québécoise­s que l’immigratio­n a données à la nation.

On est foutument content…

Dans l’histoire du monde, là où on a brûlé les livres, on a trop souvent fini pas tuer les hommes. C’est un acte effrayant que les ont posé en Ontario en brûlant des Tintin, des Astérix et d’autres livres qui parlaient parfois maladroite­ment, mais avec les connaissan­ces et les préjugés d’une époque, des Autochtone­s. Cinq mille livres en tout.

Au cas où j’aurais échappé quelque chose, plus jamais je ne vais manger un

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