Jean Rousseau veut « faire mieux » pour protéger les arbres
Le chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, estime que l’amélioration de la canopée passe d’abord par la préservation du plus grand nombre d’arbres existants.
« Pour une politique du maintien des arbres, non à une politique de l’abattage », a résumé le candidat à la mairie hier.
À son avis, il est trop facile de condamner un arbre sous prétexte qu’il est malade ou à risque de tomber malade.
« On dirait que l’on est amoureux de la tronçonneuse et il faut qu’elle serve. Non, on est capable de faire mieux. [...] Les arbres sont une richesse », plaide-t-il.
CIBLES
Sous l’administration Labeaume, la Ville de Québec s’est déjà engagée à planter 100 000 nouveaux arbres sur son territoire d’ici 2027, visant comme premier secteur prioritaire l’aire d’influence du tramway.
Cet été, elle a toutefois dû admettre qu’elle s’éloignait de son objectif de faire passer la canopée de 32 % à 35 % d’ici 2025, car celle-ci a plutôt reculé de 1 % depuis 2015.
« Oui, on va augmenter le nombre d’arbres. Oui, on va augmenter la canopée, et les objectifs qui sont mis de l’avant, on va les atteindre, mais en conservant le plus d’arbres possible, ce à quoi la Ville ne s’engage pas à l’heure actuelle », a affirmé M. Rousseau.
SIX PRIORITÉS
Le candidat a présenté un plan de gestion de l’arbre urbain qui s’articule autour de six priorités. La première est justement de « préserver les arbres existants, notamment sur le parcours du futur tramway. » M. Rousseau admet cependant qu’on ne pourra pas tous les sauver.
Le deuxième volet de cette politique consiste à « planter les arbres à des endroits stratégiques ». « Dans des districts centraux, par exemple SaintRoch, Saint-sauveur, Cap-auxDiamants, on est à 15 % [de canopée]. C’est insuffisant. Il faut aller beaucoup plus loin », a soutenu Jean Rousseau.
De plus, Démocratie Québec veut instaurer « un code d’éthique de l’arbre urbain» destiné aux décideurs, aux gestionnaires et aux propriétaires, et adopterait une réglementation obligeant les promoteurs immobiliers à investir jusqu’à 1 % du budget des projets dans la plantation d’arbres dans le quartier où ils s’implantent.
D’autre part, Démocratie Québec souhaite que chaque citoyen ait accès à un espace arboré ou à une « mini-forêt » dans un rayon de 500 mètres de chez lui et, enfin, créer une « Maison de l’arbre urbain ».