Le Journal de Quebec

Il veut quitter Trois-rivières pour Québec

- JESSICA LAPINSKI

L’artilleur Miguel Cienfuegos est l’un des joueurs appartenan­t à l’organisati­on des Aigles de Trois-rivières qui s’est joint à Équipe Québec cette saison. Conquis par la VieilleCap­itale, il souhaite maintenant porter les couleurs des Capitales.

« J’ai déjà commencé à faire mes démarches, à parler aux entraîneur­s, et je leur ai dit que je suis tombé en amour avec la ville de Québec, explique le gaucher de 24 ans. Le Stade Canac, c’est la place où je veux jouer la saison prochaine. »

DES HAUTS ET DES BAS

Cienfuegos, un ancien des Pirates de Laval dans la Ligue de baseball junior élite du Québec, s’est présenté au camp d’équipe Québec avec comme but de tailler sa place avec le club.

Avant le camp, l’organisati­on lui avait dit que la porte n’était pas fermée, mais que ses chances de se tailler une place régulière étaient plutôt minces.

Quelques mois plus tard, Cienfuegos peut dire mission accomplie. Car même s’il décrit sa saison comme ponctuée « de hauts et de bas », le lanceur a connu de très bons moments : il a lancé 109 manches, ce qui le place au deuxième rang parmi l’équipe, et récolté huit victoires.

UN TATOUAGE

C’est d’ailleurs lui qui lançait lundi, pour le dernier match de saison régulière au Stade Canac. Une sortie de six manches au cours de laquelle il a donné un point mérité et trois buts sur balles, en plus de réussir cinq retraits sur des prises.

« Honnêtemen­t, c’est un environnem­ent chaleureux. Je peux parler pour tous les gars de l’organisati­on : à Québec, c’est différent », explique Cienfuegos.

Afin d’immortalis­er cette saison spéciale, Cienfuegos et le voltigeur Jonathan Lacroix sont allés se faire tatouer au studio Creative Custom Tattoo, sur la 1re Avenue.

Les deux amis se sont fait faire le même tatouage. Ils devaient être imités par leur coéquipier Louis-philippe Pelletier.

Le projet, un « 514 » accompagné d’une petite fleur de lys, représente leurs origines montréalai­ses, mais aussi leur nouvel attachemen­t à Québec.

« Moi, je viens de Montréal, alors j’ai toujours tendance à vanter Montréal plus que Québec, mais je suis aussi tombé en amour avec la ville », raconte aussi Lacroix.

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