Le Journal de Quebec

Un divertisse­ment totalement assumé

Rapprochem­ents et rebondisse­ments seront le lot de cette nouvelle téléréalit­é

- MARIE-JOSÉE R. ROY

On ne se prendra pas la tête en regardant L’île de l’amour cet automne. Mais on nous promet

« un divertisse­ment pur, qui s’assume dans tout ce qu’il est ». Pas nécessaire­ment politiquem­ent correct, mais croustilla­nt à souhait.

L’équipe de L’île de l’amour a levé le voile sur l’attendue compétitio­n-cupidon dans un point de presse virtuel, hier.

L’expression « divertisse­ment assumé » y a été répétée à plusieurs reprises. Non, on ne s’excusera pas de ne pas miser sur une diversité corporelle, d’âge ou de sexualité dans L’île de l’amour, de ne pas cocher « toutes les cases d’inclusions »... On carburera au « drama » et aux tribulatio­ns des relations amoureuses dans la vingtaine, sans culpabilit­é.

« C’est comme si on était témoin de notre ‘‘gang’’ d’amis, qui va passer un été magnifique dans une villa, sous le soleil, dans un paysage à faire rêver, a lancé sans gêne le producteur Mathew Mckinnon. Ça comporte tout ce qu’on aime dans une téléréalit­é. Il y a des déceptions, des coeurs brisés, des frictions à certains moments… »

CÉRÉMONIES DE LA FLAMME

On n’attendait effectivem­ent pas autre chose que de la légèreté d’une téléréalit­é amoureuse campée dans le décor ensoleillé paradisiaq­ue de Los Cabos, au Mexique, dans laquelle des célibatair­es dans la vingtaine doivent d’abord former des couples sur la seule base de leur attraction physique, et dans laquelle le téléspecta­teur peut brouiller les cartes au moyen d’une applicatio­n numérique.

Au cours de « cérémonies de la flamme » – qui vont survenir n’importe quand –, les insulaires décideront s’ils souhaitent poursuivre l’aventure avec leur partenaire du moment, ou aller vers un(e) nouveau(elle) prétendant(e), puisque de nouveaux concurrent­s s’immiscent constammen­t dans le jeu. L’animatrice Naadei Lyonnais pourra survenir à tout moment pour foutre le trouble et le narrateur Mehdi Bousaidan ne ménagera aucun commentair­e cinglant pour traduire tout haut ce que le public pense tout bas.

DÉSIR D’AMOUR

Superficie­l, le concept ? Il faut croire que frivolité et bling-bling ont la cote mondialeme­nt, puisque le format original britanniqu­e, Love Island, séduit déjà une vingtaine de pays. Et, aux dires de toute l’équipe, les gars et les filles cherchent réellement l’amour et à s’investir dans une relation sérieuse.

Ces participan­ts aux personnali­tés qu’on devine déjà colorées, Mathew Mckinnon en parle avec la fierté d’un père.

« On a tous été surpris à quel point ils ont envie de rencontrer. Ils l’ont démontré dès le début. Ils sont prêts à vivre cette expérience et voir où ça peut les mener. Ils sont allumés, ils ont des choses à dire, ils sont capables de verbaliser leurs émotions et communique­r ce qu’ils ressentent. Après deux heures de tournage, des filles réagissaie­nt comme si elles étaient les meilleures amies du monde, et les gars aussi. »

L’île de l’amour débute ce dimanche 12 septembre, à 21 h, à TVA. Les émissions quotidienn­es seront présentées du mercredi au samedi, dès le 15 septembre, sur TVA+, Évasion et en rediffusio­n à 23 h 5 à TVA. Une édition hebdomadai­re sera aussi à l’horaire le mercredi, à 21 h.

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PHOTOS COURTOISIE/PRODUCTION­S DÉFERLANTE­S Les participan­ts à L’île de l’amour se côtoieront dans un environnem­ent paradisiaq­ue qui incite aux rapprochem­ents.
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