Un divertissement totalement assumé
Rapprochements et rebondissements seront le lot de cette nouvelle téléréalité
On ne se prendra pas la tête en regardant L’île de l’amour cet automne. Mais on nous promet
« un divertissement pur, qui s’assume dans tout ce qu’il est ». Pas nécessairement politiquement correct, mais croustillant à souhait.
L’équipe de L’île de l’amour a levé le voile sur l’attendue compétition-cupidon dans un point de presse virtuel, hier.
L’expression « divertissement assumé » y a été répétée à plusieurs reprises. Non, on ne s’excusera pas de ne pas miser sur une diversité corporelle, d’âge ou de sexualité dans L’île de l’amour, de ne pas cocher « toutes les cases d’inclusions »... On carburera au « drama » et aux tribulations des relations amoureuses dans la vingtaine, sans culpabilité.
« C’est comme si on était témoin de notre ‘‘gang’’ d’amis, qui va passer un été magnifique dans une villa, sous le soleil, dans un paysage à faire rêver, a lancé sans gêne le producteur Mathew Mckinnon. Ça comporte tout ce qu’on aime dans une téléréalité. Il y a des déceptions, des coeurs brisés, des frictions à certains moments… »
CÉRÉMONIES DE LA FLAMME
On n’attendait effectivement pas autre chose que de la légèreté d’une téléréalité amoureuse campée dans le décor ensoleillé paradisiaque de Los Cabos, au Mexique, dans laquelle des célibataires dans la vingtaine doivent d’abord former des couples sur la seule base de leur attraction physique, et dans laquelle le téléspectateur peut brouiller les cartes au moyen d’une application numérique.
Au cours de « cérémonies de la flamme » – qui vont survenir n’importe quand –, les insulaires décideront s’ils souhaitent poursuivre l’aventure avec leur partenaire du moment, ou aller vers un(e) nouveau(elle) prétendant(e), puisque de nouveaux concurrents s’immiscent constamment dans le jeu. L’animatrice Naadei Lyonnais pourra survenir à tout moment pour foutre le trouble et le narrateur Mehdi Bousaidan ne ménagera aucun commentaire cinglant pour traduire tout haut ce que le public pense tout bas.
DÉSIR D’AMOUR
Superficiel, le concept ? Il faut croire que frivolité et bling-bling ont la cote mondialement, puisque le format original britannique, Love Island, séduit déjà une vingtaine de pays. Et, aux dires de toute l’équipe, les gars et les filles cherchent réellement l’amour et à s’investir dans une relation sérieuse.
Ces participants aux personnalités qu’on devine déjà colorées, Mathew Mckinnon en parle avec la fierté d’un père.
« On a tous été surpris à quel point ils ont envie de rencontrer. Ils l’ont démontré dès le début. Ils sont prêts à vivre cette expérience et voir où ça peut les mener. Ils sont allumés, ils ont des choses à dire, ils sont capables de verbaliser leurs émotions et communiquer ce qu’ils ressentent. Après deux heures de tournage, des filles réagissaient comme si elles étaient les meilleures amies du monde, et les gars aussi. »
L’île de l’amour débute ce dimanche 12 septembre, à 21 h, à TVA. Les émissions quotidiennes seront présentées du mercredi au samedi, dès le 15 septembre, sur TVA+, Évasion et en rediffusion à 23 h 5 à TVA. Une édition hebdomadaire sera aussi à l’horaire le mercredi, à 21 h.