Gosselin promet un « grand ménage » dans les dépenses
Le chef de Québec 21 et candidat à la mairie de Québec, Jean-françois Gosselin, promet un « grand ménage » dans les dépenses s’il est élu, mais il n’a pas encore identifié un seul endroit où il prévoit couper.
Lors d’un point de presse au cours duquel il a dévoilé son cadre financier sur quatre ans, hier, M. Gosselin a promis de ralentir la croissance des dépenses de la Ville de Québec à 1 %, annuellement, comparativement à une moyenne de 2,7 % dans les dernières années.
« À partir du 8 novembre, avec mon équipe, nous allons faire un grand ménage. Ça ne sera pas un grand ménage du printemps, mais un ménage de l’automne/début hiver », a-t-il déclaré, sans donner plus de précisions sur ses intentions. Les détails de son plan de réduction seront définis ultérieurement s’il est porté au pouvoir.
« On connaît déjà la matière, les budgets puis les chiffres. Ça fait quatre ans qu’on les épluche. On va se mettre à la tâche pour faire un grand ménage », a-t-il insisté.
Personne ne perdra son emploi à la Ville de Québec, a-t-il néanmoins spécifié. L’attrition (le non-remplacement des employés qui prennent leur retraite) fera partie des solutions envisagées, mais il n’entend surtout pas diminuer les services aux citoyens.
Dans les quatre dernières années, le chef de Québec 21 a maintes fois accusé Régis Labeaume de jeter l’argent par les fenêtres. Il entend donc resserrer les cordons de la bourse et être plus « rigoureux » dans le financement des futurs projets.
« Nous sommes le parti de l’économie, de la saine gestion des finances publiques et de la relance économique POST-COVID. »
DES ENGAGEMENTS DE 173,9 M$
Depuis le début de la campagne, son parti a dévoilé une soixantaine d’engagements, lesquels ont été chiffrés hier à 173,9 M$. « C’est beaucoup moins que nos adversaires », a-t-il souligné.
Près de 110 M$ feront partie du Plan quinquennal d’investissement. Les 64 M$ restants seront « puisés à même le budget de fonctionnement de la Ville ». Le parti sera ainsi en mesure de financer sa promesse de gel de taxes pour deux ans, a-t-on assuré.
Le chef de Québec 21 était entouré de ses candidats Jean-pierre Du Sault (Montcalm-saint-sacrement), qui possède une formation en administration, et de Shirley Burns (Vanier-duberger). Le parti n’a eu recours à aucune expertise à l’externe pour valider son cadre financier.
« On n’a pas eu besoin d’experts. Nous sommes des experts. Je suis un gars de chiffres, j’ai une maîtrise en administration des affaires », a martelé M. Gosselin.
FIER DE SA CAMPAGNE
À l’approche du Jour J, le candidat à la mairie s’est dit « très fier » de sa campagne.
Il a invité une nouvelle fois les électeurs à se manifester en grand nombre pour « freiner le projet de tramway » et appuyer son projet de métro léger, lequel serait financé, dit-il, à même les enveloppes existantes pour le tramway.