Marchand se voit déjà majoritaire au conseil à Québec
Le candidat à la mairie de Québec Bruno Marchand déborde de confiance à quelques heures du scrutin. Il s’imagine déjà remporter une majorité de sièges à l’hôtel de Ville.
Le chef du jeune parti Québec Forte et Fière était gonflé à bloc hier après-midi, lorsqu’il a dressé le bilan de sa campagne. Il n’entrevoit rien d’autre qu’un mandat « majoritaire » avec ses troupes.
« Je pense que ça va être moins serré que les gens pensent […] On a le vent dans les voiles. On est en montée et on va être en montée jusqu’à dimanche. Ce n’est pas de la flagornerie… les gens qui font du porte-à-porte [le constatent]. Le vent a viré », a déclaré celui qui espère succéder à Régis Labeaume.
« Il y a des gens qui ne nous croyaient pas au départ. Ils pensaient qu’on était venus pour apprendre, comme les Russes en 1972 [lors de la Série du siècle]. On est venus pour gagner et pour présenter une alternative crédible, citoyenne », a lâché l’ex-pdg de Centraide Québec.
Fier de sa campagne et de sa capacité à « rallier » les gens à sa vision, le chef de QFF prévoit mener un dernier blitz aujourd’hui, sur le terrain, en faisant du porte-à-porte pendant 12 heures et dans tous les districts.
M. Marchand a par ailleurs dénoncé la « campagne de peur » menée par son adversaire Marie-josée Savard dans la dernière étape de la campagne électorale.
« Depuis une semaine ou deux, la stratégie, c’est toujours la même : la peur du changement, la peur d’une redevance [pour les promoteurs le long du tracé du tramway], la peur que ça va influencer tel secteur, la peur que ça va mal aller. Je pense qu’elle parle de sa propre peur à soi. »
LA GRANDE RÉCONCILIATION
Se posant en rassembleur, M. Marchand a dit vouloir rétablir les ponts avec la Ville de Lévis, les villes défusionnées et le gouvernement Legault dès le lendemain du scrutin, s’il est élu.
Il dit également vouloir rétablir la fierté des employés de la Ville de Québec, « trop souvent négligés », selon lui. « Les fonctionnaires municipaux retrouveront leur place dans l’administration municipale […] Ce n’est pas vrai que ça va se gérer uniquement à partir du cabinet du maire ou de quelques élus. »