La redevance de Marchand néfaste, selon Savard
La candidate a dressé hier son bilan de campagne
À sa dernière présence devant les médias avant le vote, Marie-josée Savard a tapé sur le clou de la redevance de son adversaire Bruno Marchand en soutenant que celle-ci aura un effet dévastateur sur le développement des pôles du tramway.
Mme Savard a tenu hier une conférence de presse bilan qui avait des allures de rassemblement partisan. Sous les applaudissements de la cinquantaine de partisans et de bénévoles d’équipe Marie-josée Savard (ÉMJS) réunis au Centre d’art La Chapelle, tour à tour les candidats sont montés sur la scène et ont pris la parole pour rappeler l’essentiel des 240 engagements de l’équipe.
Une fois ces allocutions terminées, la cheffe Marie-josée Savard a été accueillie avec une ovation et s’est dite fière d’être restée « authentique » tout au long des 52 jours de campagne.
Elle a profité de sa présence devant les micros des journalistes pour attaquer de nouveau la redevance que Bruno Marchand avait détaillée la veille lors de la présentation de son cadre financier. Pour elle, il s’agit bien d’une taxe. « Une redevance et une taxe, pour nous c’est la même chose. »
SECTEUR CHAUDIÈRE
« Tout le développement du secteur Chaudière, c’est tout du nouveau développement. Dans ces espaces qui sont très contaminés, où on sait que les coûts de requalification sont déjà très élevés, pensez-vous que les promoteurs sont intéressés à payer une redevance ? Sérieusement, ça vient mettre en péril le redéveloppement de Chaudière et même la requalification de D’estimauville. »
Mme Savard estime que ce sont les citoyens qui paieront en fin de compte et que de toute façon, les promoteurs s’installeront à l’extérieur du kilomètre qui est soumis à la redevance.
La dernière étape qui s’amorce,
Mme Savard la passera sur le terrain, avant le vote de demain. Elle calcule que M. Marchand est son principal adversaire, mais elle affirme que sur le terrain, « ça sent bon » pour son équipe.
Si elle avait à revenir en arrière, elle aimerait améliorer son score au débat de Radio-canada, où elle avait obtenu le moins bon score. Dans l’urne, l’électeur doit se rappeler que ÉMJS a le « meilleur » cadre financier, dit-elle. « C’est pas du n’importe quoi. On s’appuie sur des chiffres. »
RELANCE ÉCONOMIQUE
Le parti mise sur la relance économique et la dynamisation des artères commerciales, notamment par des rues piétonnes, la mobilité et le projet de tramway, la « saine gestion des finances », le développement communautaire, l’environnement, la culture, le patrimoine et les sports, notamment.
« QUAND ON PARLE DE RIGUEUR, AU NIVEAU DU BUDGET ET AU NIVEAU DE LA GESTION DE LA VILLE, MOI JE PENSE QUE C’EST NOUS LES MEILLEURS. » — Marie-josée Savard, candidate à la mairie de Québec