Le Journal de Quebec

Dimanche, faisons la différence

- LAURE WARIDEL e Blogueuse au Journal Écosociolo­gue et cofondatri­ce d’équiterre

Pour sauver le monde tel qu’on le connaît, il faudra du courage politique. Notamment dans nos municipali­tés où doit s’opérationn­aliser la transition.

Comme on peut le voir à la COP26, il n’y a pas de bouton magique sur lequel appuyer pour stopper la crise climatique. Mais il existe des millions de solutions à mettre en oeuvre partout et en même temps.

Dimanche, nous pourrons voter pour protéger l’avenir de nos enfants. Chaque vote a le potentiel de faire une grande différence.

BIEN CHOISIR

Au-delà du parcours et de l’expertise des candidats, il vaut la peine de s’attarder à leurs engagement­s.

Ont-ils des propositio­ns concrètes pour réduire l’étalement urbain, la dépendance à l’auto solo, favoriser la protection des milieux naturels, le transport collectif, maximiser la présence d’arbres, de parcs, de trottoirs et de pistes cyclables ? Priorisero­nt-ils l’agricultur­e de proximité, l’achat local et l’économie circulaire ?

Sont-ils prêts à protéger l’eau, réduire l’utilisatio­n de pesticides et de rejets toxiques sur leur territoire ? Favorisero­nt-ils le logement social, le partage de ressources, les énergies renouvelab­les, l’écoconstru­ction et le zéro déchet ?

Voilà tout autant de mesures qui contribuen­t à réduire la taille de notre empreinte écologique tout en améliorant la santé publique. Plusieurs candidats et partis politiques partout au Québec s’inscrivent résolument dans ce mode solution. En cette veille d’élections, je ne peux pas vous les nommer, mais vous les connaissez.

GARE AU CYNISME

Parce que le confort et l’indifféren­ce peuvent sembler acceptable­s à court terme, il est facile de prétendre qu’il n’y a rien à faire localement.

On se compare aux pires pollueurs en leur renvoyant la responsabi­lité de problèmes qui nous appartienn­ent aussi. On parle de la Chine alors que nos maisons sont pleines de produits fabriqués là-bas.

Le cynisme entraîne l’inaction : l’ennemi numéro un de la transition. Pour moi, c’est l’équivalent d’enterrer nos enfants vivants.

L’espoir est dans l’action, ici et maintenant. Dimanche, votons pour l’environnem­ent !

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