Le Journal de Quebec

Un piège à éviter pour les Carabins

Par le passé, l’université de Sherbrooke a déjà joué les trouble-fêtes en demi-finale de la Coupe Dunsmore

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AGENCE QMI | Tous les observateu­rs s’entendent pour dire que les Carabins de l’université de Montréal partent avec une longueur d’avance sur le Vert & Or de l’université de Sherbrooke en vue de leur important match de cet après-midi. Bien que négligés, les « Renards » ont déjà causé la surprise par le passé.

Depuis le retour du programme de football en 2003, Sherbrooke a atteint la finale de la Coupe Dunsmore à deux reprises, soit en 2010 et en 2012. Chacune de ces confrontat­ions a eu lieu face au Rouge et Or de l’université Laval.

Or, le Vert & Or avait vaincu les Carabins en demifinale chaque fois.

De 2010 à 2012, le programme sherbrooko­is a connu son apogée sous la houlette de l’entraîneur-chef André Bolduc. Celui-ci a même mené le Vert & Or à une fiche de 7-2 en 2011, la meilleure de son histoire.

En 2010 donc, les Verts ont causé une énorme surprise en battant les Carabins 33 à 26, au CEPSUM de surcroît. Sherbrooke avait alors pris une avance de 19 à 0 avant de résister en fin de rencontre pour remporter le premier match éliminatoi­re de son histoire.

Le duel avec l’université Laval pour la Coupe Dunsmore avait été serré la semaine suivante, les Verts échappant le match par la marque de 22 à 17.

LE RÊVE (OU LE CAUCHEMAR) DE 2012

Montréal a pris sa revanche en demi-finale l’année suivante, malgré une superbe campagne de Sherbrooke. Ces derniers n’avaient toutefois pas dit leur dernier mot, puisqu’ils ont à nouveau vaincu leurs rivaux dans le carré d’as en 2012.

Cette fois, le Vert & Or a surmonté une priorité de 17 points des hommes de Danny Maciocia dès la fin du troisième quart pour l’emporter 42 à 24.

L’actuel entraîneur-chef des Carabins, Marco Iadeluca, était l’assistant de Maciocia à l’époque. Il a parlé à ses hommes de ce résultat presque invraisemb­lable, de ce cauchemar.

« À mon premier séjour, c’est le match qui est le plus difficile à comprendre, a-t-il avoué en entrevue, hier. Tout allait bien, tout baignait dans l’huile, le match semblait presque hors de portée, puis tout d’un coup, on était plus capable de faire un jeu en attaque, en défensive ou sur les unités spéciales. Ils ont fait toute une remontée et c’est tout à leur honneur. »

« En début de semaine, on a parlé de l’expérience de 2012 aux joueurs, a ajouté Iadeluca. On leur a aussi [dit] que c’est une nouvelle saison. Tout ce qui est arrivé en saison régulière ne veut plus rien dire. Les compteurs sont remis à zéro. »

Depuis, l’université de Montréal a eu le meilleur sur l’université de Sherbrooke en matchs éliminatoi­res en 2014 et en 2015. L’entraîneur assure que ses hommes ne sous-estimeront tout de même pas leurs adversaire­s, particuliè­rement avec le message qu’il a fait passer.

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PHOTO D’ARCHIVES, MARTIN CHEVALIER Anthony Robichaud, du Vert & Or, qui tente de se défaire d’harold Miessan, des Carabins, lors du match présenté au CEPSUM le 2 octobre dernier.

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