Déjà chez les professionnels à l’adolescence
Djordje Mihailovic a grandi dans le giron du Fire de Chicago, et c’est en joignant l’académie du club qu’il a compris qu’il avait un bon potentiel.
Le milieu de terrain a grandi à Lemont, en Illinois, à moins de 30 minutes du Toyota Park de Bridgeview où évoluait le Fire jusqu’à tout récemment. Il allait donc aux matchs assez fréquemment.
« Mon père m’entraînait, mes amis s’en allaient à l’école secondaire et je me cherchais une équipe ou une académie. C’était mon rêve de jouer professionnel et je me suis présenté à l’académie du Fire.
« Quand j’ai joint l’académie, j’étais petit, frêle et je jouais avec un groupe d’âge plus vieux que moi. Je ne jouais pas beaucoup. »
PROGRESSION RAPIDE
Mais Mihailovic a vite fait ses classes et on l’a même invité à participer à un tournoi lors duquel il n’y avait que des joueurs universitaires alors qu’il n’avait que 14 ans.
« À partir de ce moment, j’ai commencé à penser que j’avais des chances de devenir professionnel. Mais je pensais surtout à me trouver une université.
« À ma deuxième année à l’académie, j’ai commencé avec les moins de 16 ans, puis on m’a déplacé avec les moins de 18 ans et nous avons gagné le championnat national. »
Il a ensuite été courtisé par de nombreuses universités avant de s’engager auprès de celle de Caroline du Nord, avec qui il n’a finalement jamais joué.
MATURITÉ
Quand on discute avec Mihailovic, on se rend vite compte qu’on a affaire à un jeune homme mature et intelligent.
« Je pense que le fait que j’étais déjà avec la première équipe à partir de 16 ans, ça m’a aidé. J’étais avec des adultes, mais ensuite je retrouvais des jeunes, alors j’avais une bonne compréhension.
« C’était intéressant, j’étais encore à l’école secondaire. Je crois que j’avais 16 ans quand j’ai commencé à m’entraîner avec la première équipe. »
Disons que ses enseignants n’étaient pas tous très emballés quand il ratait plusieurs heures d’école. Son entraîneur à l’époque, Veljko Paunovic, voulait qu’il participe à tous les entraînements de l’équipe. Mihailovic avoue avoir été très souvent absent lors de ses deux dernières années du secondaire.
Et son statut d’athlète professionnel, par la suite, l’a placé dans une situation hors de l’ordinaire pour un adolescent.
« J’étais encore au secondaire et je vivais avec ma famille, mais j’avais un emploi et je payais des impôts », se souvient-il en riant.