Le Journal de Quebec

Insuffler de l’espoir aux personnes atteintes

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En ce Mois de la sensibilis­ation au cancer du poumon, la Fondation IUCPQ invite les gens à prendre un temps d’arrêt, à gonfler leurs poumons et à donner, pour soutenir la recherche et lutter contre ce cancer ravageur, notamment en médecine de précision.

Le cancer du poumon est de loin le cancer le plus mortel, chez les femmes et les hommes confondus. Cinq ans après le diagnostic, seulement un patient sur cinq est encore en vie à l’échelle mondiale. Toutefois, ce pourcentag­e atteint plutôt 30 % à l’institut universita­ire de cardiologi­e et de pneumologi­e de Québec — Université Laval (IUCPQUlava­l), où 5 000 patients opérés pour un cancer du poumon y sont suivis. Les tissus extraits lors des chirurgies garnissent la Biobanque, qui représente une mine d’or extraordin­aire pour la recherche en médecine spécialisé­e.

«Il n’y a pas si longtemps, tous les patients atteints du cancer du poumon avaient le même traitement », indique le Dr Yohan Bossé, professeur titulaire au Départemen­t de médecine moléculair­e de l’université Laval et chercheur à L’IUCPQ-ULAVAL. Mais aujourd’hui, à partir de la tumeur, « on est capable d’extraire de L’ADN et d’identifier les anomalies moléculair­es responsabl­es du cancer, afin de choisir le bon traitement pour le bon patient », poursuit-il.

UNE NOUVELLE ÈRE

Cette médecine de précision permet d’offrir de meilleurs soins et des traitement­s moins toxiques, réduisant ainsi les effets secondaire­s, en plus de diminuer les risques de récidive et d’augmenter les chances de survie, résume le Dr Bossé.

« Présenteme­nt, il n’y a qu’une fraction des patients qui peuvent bénéficier d’un traitement ciblé, soit autour de 15 % », soutient-il. L’objectif est d’accroître ce pourcentag­e à 75 % d’ici 5 ans, espère le chercheur, en réalisant notamment le profilage génomique des échantillo­ns de la Biobanque, avec la mise en place du Projet LORD.

Celui-ci poursuit également trois autres objectifs qui propulsero­nt la prise en charge des patients atteints d’un cancer du poumon dans une nouvelle ère. Ces objectifs visent à comprendre pourquoi une personne va développer ce type de cancer, à détecter ce dernier précocemen­t à partir d’une simple prise de sang, puis à déterminer le moment de la guérison et les risques de récidive.

UNE RÉFÉRENCE!

L’IUCPQ-ULAVAL est un centre de référence dans le diagnostic et le traitement du cancer du poumon au Québec et au Canada. Elle détient le plus gros volume de cas parmi les 30 centres hospitalie­rs du Québec en ce qui concerne la caractéris­ation génétique des cancers pulmonaire­s, en plus des temps de réponse inégalés pour une prise en charge rapide et optimale. Plus de 1 000 usagers consultent annuelleme­nt les services d’investigat­ion pour le cancer du poumon et plus de 600 usagers sont inscrits en tout temps à la clinique ambulatoir­e d’oncologie thoracique.

De son côté, la Fondation IUCPQ a pour rôle de promouvoir et de soutenir l’oeuvre de L’IUCPQ-ULAVAL, dont la mission principale est la santé des personnes atteintes de maladies cardiovasc­ulaires, respiratoi­res et de celles reliées à l’obésité. Au cours des dernières années, la Fondation a contribué pour près de 40 millions de dollars en finançant l’achat d’équipement­s spécialisé­s et en participan­t au financemen­t de la recherche et de l’enseigneme­nt, et ce, au plus grand bénéfice de la population du centre et de l’est du Québec, soit plus de 2,2 millions de personnes.

Insuff lez l’espoir en faisant un don par le site Web ou en textant le mot « souff le » au 20222 pour donner un montant entre 5 $ et 25 $.

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Institut universita­ire de cardiologi­e et de pneumologi­e de Québec — Université Laval
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Institut universita­ire de cardiologi­e et de pneumologi­e de Québec — Université Laval
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Dr Yohan Bossé, professeur titulaire au Départemen­t de médecine moléculair­e de l’université Laval et chercheur à L’IUCPQ-ULAVAL.

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