Le PQ et les saucisses Hygrade
On connaît tous le slogan des saucisses Hygrade.
Plus elles sont fraîches, plus le monde en mange, plus le monde en mange, plus elles sont fraîches.
Là, avec le PQ, c’est le contraire.
Moins elles sont fraîches, moins les gens en mangent, moins les gens en mangent, moins elles sont fraîches.
Ou plutôt, au lendemain de l’annonce du départ de Véronique Hivon : moins de grosses pointures vont se présenter pour le PQ, moins de gens vont voter PQ, moins de gens vont voter PQ, moins de grosses pointures vont se présenter pour le PQ…
C’est la spirale vers le bas.
LE FRIGIDAIRE
Comme l’écrivait Michel David dans Le Devoir samedi, le rôle du PQ, maintenant, n’est pas de réaliser le grand rêve souverainiste, c’est de le garder en vie.
S’assurer qu’il ne moisisse pas.
En prévision du jour où les gens vont retrouver le goût d’en manger…
Le PQ est rendu un frigidaire.
« Tant qu’il restera quelque chose dans le frigidaire / Je prendrai le métro, je fermerai ma gueule et je laisserai faire
« Mais il y a quelque chose qui me dit, qu’un beau matin / Ma Rosalie, on mettra du beurre sur notre pain… »
Le beurre, c’est la CAQ. C’est pas de la confiture, c’est même pas du beurre de pinotte, mais bon, en attendant, on va se contenter de ça.
C’est quand même mieux qu’une tranche de pain tout nu, comme le propose le PLQ.
Paul St-pierre Plamondon attend un deuxième enfant.
On imagine les réflexions que lui et sa copine peuvent avoir.
« Si aux prochaines élections, le PQ barbote encore dans le fond de la canisse, le temps sera peut-être venu de penser à notre famille avant de penser au Québec. »
Si c’est le cas, qui pourrait les blâmer ?
Gardien de frigidaire, c’est pas vraiment excitant, comme job. Surtout quand tu es jeune, brillant et que tu peux très bien gagner ta vie comme avocat.
Qui aura le goût de prendre la barre du Titanic, advenant le départ de son capitaine actuel ?
PQ : les passagers quittent le Titanic...
LE FOND DU BARIL
La firme Léger a dévoilé les résultats d’un grand sondage, cette semaine.
On a demandé aux répondants pour quel parti ils voteraient (CAQ à 44 %), quel chef de parti selon eux ferait un meilleur premier ministre (Legault à 42 %)…
Et, surtout, quels sont les sujets qui vont influencer leur vote en octobre prochain.
Tout en haut, il y a la santé, le pouvoir d’achat, les taxes, les impôts et le coût de la vie.
Et tout en bas, dans le fond du fond du deuxième sous-sol, l’identité, la langue, la culture et l’immigration, qui ont toujours constitué les thèmes traditionnels du PQ.
Les gens (pardonnez-moi l’expression) s’en torchent.
Comme disait Bill Clinton : « It’s the economy, stupid ! »
Après ça, on se demande pourquoi le PQ est sur le respirateur artificiel.
Les gens se foutent de la culture et de la défense de la langue !
Tu assois 10 francophones et un anglophone à une table, et les 10 francophones vont se mettre à parler anglais !
C’est plate à dire, mais on a le PQ qu’on mérite…