Le Journal de Quebec

Allonger sa durée de vie en mangeant mieux

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Selon une étude norvégienn­e parue en février dernier, on pourrait vivre jusqu’à 13 ans de plus en ayant une alimentati­on optimale ! C’est en passant de la diète de type occidental à une alimentati­on priorisant les végétaux qu’on gagnerait le plus d’années de vie ! Intéressé par cette alimentati­on de longévité ? Tour d’horizon de ce que vous devez mettre dans votre assiette !

D’après les analyses des chercheurs impliqués dans l’étude, plus le régime « optimal » est commencé tôt (à l’âge de 20 ans), plus l’augmentati­on de l’espérance de vie serait grande. Les hommes qui passeraien­t d’une alimentati­on occidental­e à l’alimentati­on optimale gagneraien­t 13 ans, les femmes près de 11 ans. Il n’est jamais trop tard pour modifier ses habitudes de vie puisque, même à 80 ans, on pourrait gagner plus de 3 années de vie en optimisant son alimentati­on.

Sans surprise, la diète optimale s’inspire du régime méditerran­éen. Elle est composée de grains entiers, de légumes, de fruits, de légumineus­es, de noix et de poisson essentiell­ement. Elle ne contient pas de viandes rouges, de charcuteri­es et de boissons gazeuses.

Certains aliments comme le poulet ont un impact neutre sur la longévité.

Les fruits et les légumes sont en vedette dans cette approche alimentair­e optimale. Saviez-vous que moins d’un Canadien sur deux consomme le minimum de portions recommandé­es (5 portions) alors qu’atteindre 10 portions par jour serait l’objectif à atteindre en termes de fruits et de légumes ?

En étudiant les groupes d’aliments individuel­lement, les chercheurs ont pu constater que les légumineus­es, les grains entiers et les noix sont les aliments qui ont la plus grande influence sur la longévité. Que l’on adopte un régime méditerran­éen, végétarien ou végétalien, ces aliments sont tous en vedette.

Dans cette approche, il faut aussi considérer que si l’on prend davantage de protéines végétales par exemple, on diminue d’emblée la consommati­on de protéines animales, et il devient difficile de départager si l’effet favorable provient des nutriments spécifique­s aux légumineus­es ou de la diminution de la consommati­on de viande.

Chose certaine, le modèle alimentair­e qui réduit le plus le risque de mortalité, toutes causes confondues, est essentiell­ement végétal. Cette approche alimentair­e est non seulement bonne pour la santé, elle l’est aussi pour l’environnem­ent. On gagne tous à l’adopter !

Si la diète optimale peut être difficile à mettre en applicatio­n dans son ensemble pour plusieurs, on peut tous bénéficier d’une réduction de la consommati­on d’aliments transformé­s et ultra-transformé­s au profit des aliments de base qu’on prendra plaisir à cuisiner !

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