Opposée aux sujets nationalistes « qui divisent »
La candidate libérale qui succédera à Pierre Arcand dans Mont-royal, Michelle Setlakwe, dénonce l’interdiction de signes religieux et la réforme de la loi 101 du gouvernement Legault.
Avocate de formation ayant travaillé chez Norton Rose, Mme Setlakwe sera candidate dans ce château fort libéral l’automne prochain.
Dans son allocution d’ouverture, la nouvelle candidate a clairement fait comprendre que les politiques du gouvernement Legault avaient motivé son saut en politique.
« À mon sens, les sujets à saveur nationaliste, identitaire, qui nous divisent, ne devraient pas occuper autant de place dans le débat public », a-telle lancé.
Selon elle, l’énergie des élus serait mieux utilisée pour « créer de la richesse partout au Québec, tout en protégeant l’environnement ». « Cela nous permettra de bonifier et moderniser nos infrastructures et programmes afin de pouvoir être mieux préparés à faire face à ce que l’avenir nous réserve », dit-elle.
Michelle Setlakwe estime que la Loi sur la laïcité de l’état et la réforme en cours de la loi 101 « vont trop loin, briment les libertés individuelles de certaines communautés, de certains de nos concitoyens ». Elle dénonce également l’usage de la clause dérogatoire dans les deux cas.
QUOTAS
De plus, Mme Setlakwe déplore « les quotas » imposés aux cégeps anglophones, qui limiteront le nombre total d’élèves admis.
Elle-même parfaitement bilingue, la candidate estime que les jeunes Québécois bénéficieraient d’apprendre plusieurs langues.
« Je pense qu’on devrait protéger la langue française, mais je n’ai pas peur du bilinguisme », a-t-elle déclaré. Pourtant, sa nouvelle cheffe a déclaré récemment que le bilinguisme proposé par les deux nouvelles formations politiques anglophones était une position extrémiste.