Le Journal de Quebec

Certains continuero­nt de se protéger

- CLARA LOISEAU – Avec la collaborat­ion de Jérémy Bernier

La levée de l’obligation de porter un masque dans certains lieux publics fermés n’empêche pas certains de garder le leur encore quelque temps, par mesure de sécurité.

« Avant de le retirer, je préfère voir un peu comment ça va se passer. Je trouve que dans les endroits publics, les gens ne sont pas toujours respectueu­x de la distance, alors pour le moment, j’observe », explique Manon Brodeur, rencontrée au CF Promenades St-bruno, hier.

Depuis hier, le port du couvre-visage n’est plus obligatoir­e dans les lieux publics fermés ou partiellem­ent couverts, comme les restaurant­s, les magasins et les salles de sport.

À quelques jours de la levée de la mesure, il devenait de plus en plus difficile, pour certains commerçant­s, de faire respecter le port du masque.

« Dans les dernières semaines, on a dû faire plus de rappels que d’habitude. Les gens savaient que la [levée de la mesure] s’en venait, alors ils y portaient moins attention », affirme Alexandra Lafond, directrice du Privilège Gym de Québec.

ENCORE UN PEU

Plusieurs citoyens préfèrent néanmoins encore garder leur masque, souvent pour prendre le temps de s’habituer au retrait de cette mesure.

François Pesant a décidé, lui, qu’il retirerait son masque et celui de son fils, Blaise, lorsque l’école sera finie. « Je pense que le gouverneme­nt aurait pu attendre la fin des classes, ça aurait été mieux pour éviter la propagatio­n dans les écoles et chez les enfants », soutient-il.

Contrairem­ent à la grande région de Montréal, où de nombreux citoyens portaient encore le masque, à Québec, celui-ci était plutôt invisible lors du passage du Journal dans plusieurs établissem­ents.

« Il y a des clients qui ne sont pas sûrs encore. Quelques-uns nous ont demandé si on était à l’aise de le remettre s’ils venaient nous voir parce qu’ils étaient un peu frileux à l’idée de l’enlever », soutient Josianne Tremblay, gérante du salon Coiffure distinctiv­e de Charlesbou­rg.

Certaines personnes pensent qu’elles porteront leur masque partiellem­ent, notamment lorsqu’il y a beaucoup de monde. « Il y a des endroits où je ne me sentirais pas à l’aise sans mon masque alors je vais le garder à portée de main », promet Michel Boisclair, à Longueuil.

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