Le Journal de Quebec

UNE RUE DE DIVERTISSE­MENTS

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Pour se divertir, les endroits ne manquaient pas dans la rue Saint-joseph. Ainsi, entre 1871 et 1911, on retrouvait, à l’étage de la halle du marché Jacquescar­tier, la Salle Jacques-cartier où une troupe française, le Théâtre Jacquescar­tier, y présentait des spectacles de théâtre, d’opérette et de variétés. La halle – et par conséquent son théâtre – est incendiée le 26 novembre 1911.

Par ailleurs, c’est au Palais des Illusions qu’un premier film est projeté à Québec, le 30 septembre 1896. Pendant un mois, on a projeté une vingtaine de « vues » des frères Lumière devant une salle temporaire d’une centaine de places. Cet édifice est aujourd’hui occupé par le restaurant Chez Ashton.

Les Québécois avaient alors eu la piqûre pour le cinéma, phénomène du moment. C’est ce qui incite Arthur Drapeau à ouvrir, en 1908, le Nationosco­pe qui deviendra le Chrystal, ensuite l’arlequin, puis le Cinéma de Paris et enfin le Pigalle. Cet édifice est aujourd’hui occupé par le Théâtre de la Bordée. De l’autre côté de la rue se trouvait le Princesse. Démoli en septembre 1975, il se trouvait sur le terrain occupé aujourd’hui par le stationnem­ent de la Librairie Pantoute. Enfin, plus à l’ouest, le Théâtre Populaire, devenu l’impérial, sera actif de 1933 à 1971 alors qu’il devient le Midi-minuit, qui présentera des films érotiques jusqu’en 1996. On y retrouve maintenant le Théâtre Impérial. Enfin, il ne faudrait pas oublier le Paquetoriu­m (1909-1910), éphémère salle de projection située dans le magasin la Compagnie Paquet.

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Ancien Théâtre Princesse, août 1975.

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