Le Journal de Quebec

Enfin une division féminine !

Le populaire tournoi québécois recevra des équipes d’ici et d’ailleurs dans le monde

- Stéphane Cadorette Scadorette­jdq stephane.cadorette @quebecorme­dia.com

Dès la prochaine édition du tournoi internatio­nal de hockey pee-wee de Québec en février 2023, il y aura pour la première fois une division toute féminine qui regroupera 12 équipes venant du Québec et d’ailleurs dans le monde.

La nouvelle a été annoncée par le directeur général du tournoi, Patrick Dom, lors du bilan de la 62e édition qui vient de prendre fin.

Pour faire place à cette nouvelle catégorie, c’est la classe A qui sera écartée. Dom a aussi laissé entendre que l’organisati­on était en questionne­ment quant au maintien ou non de la classe scolaire, instaurée en 2018.

« Je pense que ça va être un succès », a mentionné le directeur général au sujet du hockey féminin au tournoi.

« On est rendu là. Il faut arrêter de célébrer les filles seulement une fois aux quatre ans quand elles gagnent une médaille d’or olympique. C’est à tous les ans qu’on va le faire. Le tournoi a toujours été un tremplin pour différente­s choses. Là, on va être un tremplin pour le hockey féminin. On l’a montré avec l’équipe crie, c’était une récompense d’être ici. Les filles ont le droit à leur bonbon elles aussi », a-t-il poursuivi.

FORTE DEMANDE

Selon Patrick Dom, en plus des équipes québécoise­s, des formations féminines provenant du reste du Canada, des États-unis, de la France et de la Suisse seraient déjà confirmées pour février prochain.

« La demande à l’externe est déjà là. Actuelleme­nt, il y a de la demande facilement pour une division à 24 équipes. On va commencer à 12, mais on verra avec le temps ce que ça fera », a laissé entendre Dom.

NIVEAU DE COMPÉTITIO­N

Dans les compétitio­ns internatio­nales, les Canadienne­s et Américaine­s occupent la plupart du temps le haut du pavé. L’organisati­on du tournoi pee-wee ne craint pas pour autant une énorme disparité avec des équipes provenant d’autres pays.

« C’est sûr qu’on ne pourra pas pour l’instant faire de divisions avec du AAA, du AA, du BB. Pour la première année, on va les faire toutes jouer ensemble et on va voir ce projet-là évoluer. C’est sûr qu’on ne parlera pas d’équipes d’étoiles du Québec », a expliqué Dom, en spécifiant que l’équipe féminine de joueuses étoiles de Caroline Ouellette continuera d’oeuvrer face aux garçons.

« C’est une chose qu’on veut maintenir parce que c’est important. C’est possible que des filles jouent pour deux équipes : la leur et l’équipe de Caroline », a-t-il spécifié.

L’AVENIR DU SCOLAIRE

Quant à la réflexion sur la présence du hockey scolaire au tournoi, les plans ne sont pas arrêtés. L’organisati­on a soulevé l’idée de maintenir la division, mais au Pavillon de la Jeunesse avec une finale au Centre Vidéotron. L’idée de tout larguer est aussi sur la table.

« Le tournoi a toujours eu une saveur internatio­nale. Ça fait des années que la division scolaire est en place avec toujours les deux mêmes équipes de l’extérieur. C’est bon pour le hockey, c’est une belle division et le calibre est très bon, mais malheureus­ement, pour un tournoi internatio­nal, ce n’est pas ce qu’on recherche. »

« Que ce soit des États-unis ou de l’europe, on veut attirer d’autres équipes, mais il n’y a pas beaucoup de modèles scolaires comme le nôtre qui se reproduit ailleurs, où les jeunes ne font que jouer pour leur école », a indiqué Dom.

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PHOTO STEVENS LEBLANC Le président Michel Plante (gauche) et le directeur général Patrick Dom (droite) ont tracé hier un bilan positif du tournoi pee-wee dans un contexte difficile.
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