Le Journal de Quebec

Les Mosaïcultu­res s’animent

Les pièces commencent à arriver au parc du Bois-de-coulonge, à Québec

- CATHERINE BOUCHARD

Les Mosaïcultu­res débarquent à Québec pour la première fois, avec une exposition presque entièremen­t revampée, alors que 85 % des pièces qui seront présentées dès le 24 juin sont complèteme­nt nouvelles.

Les structures – sous forme d’énormes massifs garnis de splendides végétaux colorés – arrivent peu à peu en pièces détachées au parc du Boisde-coulonge, là où sera présentée l’exposition jusqu’au 10 octobre.

L’exposition, baptisée « Il était une fois… la Terre », se veut un hommage à la vie sous toutes ses formes, mais aussi un rappel de la fragilité de la vie. Des espèces menacées y seront notamment présentées.

Lise Cormier, la directrice générale et vice-présidente exécutive de Mosaïcultu­res Internatio­nales de Montréal, estime que cette exposition se démarque grandement des autres, notamment par le nombre de pièces qu’elle comporte.

« On peut considérer que c’est une nouvelle exposition, et je peux vous dire que c’est la plus spectacula­ire. Elle l’est par le nombre de pièces, la thématique, le design plus poussé et la réalisatio­n des pièces qui était plus difficile », explique Mme Cormier.

Elle souligne notamment que le projet a nécessité plus de main-d’oeuvre dans ses équipes d’horticulte­urs et de sculpteurs-soudeurs.

La réalisatio­n de certains animaux, notamment la girafe et le tigre, a été un grand défi pour les artisans.

PLUS DE 200 PIÈCES PRÉSENTÉES

L’exposition de Québec présentera plus de 200 pièces réparties sur une vingtaine de tableaux.

« Normalemen­t, c’est environ 150 pièces qui sont présentées dans une exposition », enchaîne Mme Cormier.

Plus de 200 variétés de plantes ont été nécessaire­s à leur création.

Les visiteurs pourront contempler la création florale des animaux du monde polaire et marin, de la culture de la nation huronne-wendate et de la ferme.

« ÉMERVEILLE­R LES GENS »

Selon la directrice générale des Mosaïcultu­res, l’événement de Québec sera une belle introducti­on à la reprise des activités après deux longues années.

« On veut émerveille­r les gens. On arrive à la fin de la pandémie et les gens ont besoin de ça. On veut que ce soit une aventure », lance-t-elle.

Sur place, c’est environ 70 horticulte­urs qui sont assignés à travailler sur les pièces.

Toutefois, l’organisati­on des Mosaïcultu­res n’échappe pas à la pénurie de main-d’oeuvre, alors qu’une trentaine d’horticulte­urs supplément­aires sont recherchés pour s’ajouter à l’équipe.

 ?? PHOTOS STEVENS LEBLANC ?? Lise Cormier (en médaillon), directrice générale et vice-présidente exécutive de Mosaïcultu­res Internatio­nales de Montréal, affirme que la version de l’exposition présentée à Québec sera « la plus spectacula­ire » notamment par son nombre de pièces, sa thématique et son design. On voit aussi des employés à l’oeuvre sur le site du parc du Bois-de-coulonge pour « donner vie » aux pièces à l’aide de 200 variétés de plantes.
PHOTOS STEVENS LEBLANC Lise Cormier (en médaillon), directrice générale et vice-présidente exécutive de Mosaïcultu­res Internatio­nales de Montréal, affirme que la version de l’exposition présentée à Québec sera « la plus spectacula­ire » notamment par son nombre de pièces, sa thématique et son design. On voit aussi des employés à l’oeuvre sur le site du parc du Bois-de-coulonge pour « donner vie » aux pièces à l’aide de 200 variétés de plantes.
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