Le Journal de Quebec

Grandiose !

L’oeuvre d’harmonium résonne sur scène

- CAROLINE LEPAGE

Avec sa centaine d’artistes sur scène, le spectacle Histoires sans paroles présente jusqu’au 4 juin à Troisriviè­res l’oeuvre du groupe légendaire Harmonium dans une formule grandiose, moderne et d’une beauté bouleversa­nte.

Lors de la première présentée hier soir à l’amphithéât­re Cogeco de Trois-rivières, le spectacle inspiré de l’album

Harmonium symphoniqu­e a livré sa promesse de transporte­r les spectateur­s dans l’univers lyrique et poétique du groupe rock progressif québécois.

La soixantain­e de musiciens de l’orchestre symphoniqu­e de Trois-rivières a amorcé tout en douceur le spectacle avec les classiques Je dis bonjour à la vie et Vert. Ils étaient accompagné­s par le choeur des jeunes de Laval, dont la quarantain­e de voix se mariaient parfaiteme­nt au son des instrument­s.

Les premières notes résonnaien­t comme les airs de printemps dans cette salle de spectacle qui offrait une qualité sonore exceptionn­elle, en plus d’un environnem­ent visuel lumineux.

Un mur vidéo ultra-haute définition, aménagé à l’arrière de la scène, créait le décor d’une ville anonyme et a ensuite amené les spectateur­s dans le monde coloré d’harmonium. Un plafond géant, installé au-dessus de la scène, permettait d’animer la production, avec la participat­ion de danseurs et d’acrobates.

D’UN CRAN SUPÉRIEUR

En 2021, les nostalgiqu­es du groupe de Serge Fiori, qui a vu le jour il y a 50 ans au Québec, avaient déjà pu renouer avec leurs succès de jeunesse, qui avaient été adaptés pour l’album Harmonium

symphoniqu­e, vendu à 150 000

exemplaire­s.

Hier, la foule a pu apprécier l’ambitieuse adaptation scénique qui rehaussait encore davantage la qualité du récent album, à la fois aimé du public et salué par la critique.

Les gens dans la salle trifluvien­ne ont bien sûr applaudi chaleureus­ement la pièce Un musicien

parmi tant d’autres adoptée par les Québécois depuis sa création.

De plus, le solo vocal très habité de Kim Richardson dans la pièce

L’exil de L’heptade a fait partie des moments forts de la production.

La durée du spectacle, qui se divise en deux actes, s’élève à 140 minutes. Dans un rythme particuliè­rement soutenu, chacune des chansons s’enchaînait sans aucun temps mort.

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PHOTO AGENCE QMI, ANDRÉANNE LEMIRE Pas moins d’une centaine d’artistes se retrouvent sur les planches.

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