Le Journal de Quebec

Histoires de séries...

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En cette époque des réseaux sociaux, les célébrités doivent être maîtres de leurs actions dans les lieux publics.

Aussi, c’est ce qui permet de croire que les allégation­s selon lesquelles des joueurs des Panthers de la Floride auraient fait la fête dans un bar de danseuses de Tampa pendant la nuit précédant le quatrième match de leur série contre Lightning sont fausses.

Sinon, on aurait vu immédiatem­ent des photos sur Twitter, Instagram, Snapchat, Facebook, alouette !

Tant mieux pour l’entraîneur Andrew Brunette, dont le retour derrière le banc de l’équipe reste à déterminer.

AK-47 ET RADU

Ce n’est pas la première fois qu’on entend de telles histoires dans les séries. Mais il arrive que ce soit vrai.

Il y a 10 ans, Andrei Kostitsyn et Alexander Radulov, que nous connaisson­s bien à Montréal, avaient été aperçus en train de se rafraîchir le gosier sur le toit de l’hôtel où les Predators de Nashville logeaient à Phoenix. L’histoire avait fait les manchettes le matin même.

Tirant de l’arrière 3 à 1 dans la série qui les opposait aux Coyotes, les Predators avaient subi l’éliminatio­n le même soir.

Les deux joueurs étaient de la formation, mais pour Kostitsyn, ce fut la fin dans la LNH. Celui que l’on surnommait « AK-47 » a joué ensuite neuf saisons dans la KHL avant de terminer sa carrière en Tchéquie, l’an dernier.

Quant à lui, Radulov est revenu en Amérique quatre ans plus tard chez le Canadien.

L’AFFAIRE DU LAMPADAIRE

Parlant du Tricolore, on se souviendra de l’affaire du lampadaire pendant les séries de 1988.

Shayne Corson, Chris Chelios et Petr Svoboda s’échappèren­t de la « prison d’alcatraz », surnom donné par les joueurs à l’hôtel où ils étaient séquestrés à l’île Charron, pour se distraire dans un bar de danseuses bordant la 132.

À leur retour, ils ont fauché un lampadaire sur l’autoroute avec un véhicule emprunté. À l’arrivée de la police, le trio s’était évaporé dans la nature. Quelques semaines plus tard, Jean Perron perdait son poste.

La même année, Jacques Demers a fait publier dans les journaux de Detroit une lettre, s’excusant pour la conduite désordonné­e de six de ses joueurs : Bob Probert, Petr Klima, John Chabot, qui a joué lui aussi avec le Tricolore, Joey Kocur, Darren Veitch et Darren Eliot, qui passèrent la nuit dans différents bars d’edmonton.

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