Marchand ne veut rien savoir du trafic routier devant une école primaire
Il n’est pas question que l’arrivée du tramway dans le secteur de Sainte-foy conduise à ce qu’une bonne partie du trafic routier de l’autoroute Duplessis se déverse à proximité d’une école primaire, a juré Bruno Marchand.
C’est ce que le maire de Québec a assuré, hier midi, lors d’un impromptu de presse.
Ce dernier réagissait aux craintes exprimées la veille par l’opposition officielle qui appréhendait une forte hausse de la congestion sur l’avenue Duchesneau et, plus particulièrement, autour de l’école primaire Saint-mathieu.
MODIFICATIONS À VENIR
« Il est hors de question qu’on ajoute plus de circulation devant une école [...] On est dans un mouvement inverse de sécuriser les lieux autour des écoles », a fait savoir le maire en insistant sur le fait que des plans plus précis seront présentés aux résidents d’ici la fin de l’été.
Selon lui, « on a du temps devant nous. Ça ne commence pas en septembre cette chose-là. On va consulter les gens et on va leur présenter comment on veut transformer le secteur ».
Les modifications qui seront apportées aux plans actuels ne coûteront pas plus cher à la Ville, car elles ne nécessiteront pas de changements aux appels d’offres, a-t-il fait valoir.
UN SEUL SOUMISSIONNAIRE
D’autre part, Bruno Marchand a minimisé le fait qu’il y ait eu un seul soumissionnaire pour un appel d’offres lié au tramway, comme le révélait Le Journal.
« Dans le cas du tramway, comme pour n’importe quel projet présentement, il y a des endroits où on a plusieurs soumissionnaires et des endroits où on n’en a pas toujours en quantité qu’on souhaite. Mais ça n’empêche pas d’avoir la même rigueur budgétaire et les mêmes attentes », a-t-il laissé tomber.
Interrogé par ailleurs sur le rassemblement antitramway de dimanche, il a affirmé que « les gens ont le droit de manifester. Ça fait partie de la vie démocratique ».
Cela dit, M. Marchand a répété qu’il n’est pas question pour Québec de perdre les investissements déjà annoncés par les deux paliers de gouvernements supérieurs pour ce mégaprojet.
Sinon, d’autres villes canadiennes profiteraient de ces sommes déboursées, en partie, par les contribuables de Québec, a-t-il expliqué en substance.