Le vote électronique sera implanté dès l’automne prochain
Les députés s’initieront au vote électronique, l’automne prochain, un avant-goût d’importants travaux de modernisation qui forceront la relocalisation temporaire des débats au Salon rouge plutôt qu’au Salon bleu, à compter de septembre 2024.
« Il s’agit de préparer le Parlement de demain », a résumé la présidente de l’assemblée nationale, Nathalie Roy, en confirmant, lors de l’étude des crédits budgétaires, que le « vote électronique sera implanté » dès la prochaine rentrée parlementaire, à l’automne 2023.
À l’heure actuelle, les 125 députés doivent procéder par appel nominal, à tour de rôle, lorsque vient le temps de voter, entre autres, sur un projet de loi.
HALTE-GARDERIE
La rentrée automnale à l’assemblée nationale sera aussi marquée par l’ouverture d’une halte-garderie pour les enfants des députés, leurs employés politiques et le personnel administratif du Parlement.
Dans le cadre d’un projet pilote, dix places seront offertes, incluant quatre places pour des poupons de 0 à 18 mois, et le reste pour des enfants âgés de 10 ans et moins. Le service sera encadré par au moins deux éducatrices. « Ce n’est pas un CPE », a souligné Mme Roy, qui parle plutôt d’un « service de garde occasionnel ».
Les parlementaires et les membres du personnel admissibles recevront bientôt un sondage, pour mieux faire connaître leurs besoins. Le coût reste à déterminer.
D’IMPORTANTS TRAVAUX EN 2024
Puis, à l’automne 2024, les 125 députés déménageront leurs pénates au Salon rouge, afin de permettre la réalisation de travaux au Salon bleu, qui se dérouleront sur « une période de deux ans », a précisé Mme Roy.
Le chantier visant à préparer le Salon rouge à accueillir la période des questions débutera en janvier 2024. Pendant ce temps, d’importants travaux se poursuivront à l’extérieur du Parlement, notamment pour la réfection de la maçonnerie et le réaménagement de la cour intérieure.
Une entente est aussi sur le point d’être conclue pour que la Ville de Québec cède la rue des Parlementaires à l’assemblée nationale, afin d’y limiter l’accès, en raison d’enjeux de sécurité.